SAHARA MAROCAIN : ALGÉRIE DÉSAVOUÉE — CINQUANTE ANS… ET 24 JOURS DE BLOCAGE
Sahara Marocain 1975-2025 : Continuité Chérifienne et Blocage Algérien
Le 26 novembre 2025 marque une date charnière : la publication par l’ONU de la Résolution 2797, révélant une tentative significative de manipulation diplomatique. Ce jour-là, l’Organisation des Nations Unies a diffusé la version officielle, complète et définitive de cette résolution du Conseil de sécurité — un texte dont la mise en ligne relevait habituellement de la routine administrative, mais qui fut exceptionnellement retardée. Ce délai de 24 jours fut la conséquence directe d’une intervention insistante de l’Algérie visant à modifier l’un des éléments les plus fondamentaux du texte : la formulation « les parties », qui définit les acteurs légitimes du processus politique sur le Sahara Marocain et la Continuité Chérifienne [1].
- 26 novembre 2025 : Le jour où le droit international a déjoué une manipulation diplomatique
- Cinquante ans de posture : L’obsession algérienne du blocage et de l’obstruction (1975-2025)
- Le sens juridique du mot ‘parties’ : Responsabilités et Inclusions dans le Cadre onusien
- Résolution 2797 : L’ancrage constitutionnel du Plan d’Autonomie et le ‘Désengagement’ du Référendum
- De la Bay’a à 2797 : La Continuité Chérifienne face aux tentatives de Fragmentation
- Conclusion : Le désaveu symbolique et la route vers une solution réaliste
- Décrypter la Souveraineté : Vos Questions sur l’Autonomie
- Quelle est la différence fondamentale entre l’autonomie marocaine et le fédéralisme ?
- Comment le Conseil Mixte État-Région garantit-il la cohésion nationale malgré l’autonomie ?
- Le blocage de 24 jours indique-t-il un affaiblissement de l’ONU face aux pressions des membres permanents ?
- Les reconnaissances internationales récentes (USA, France, Espagne) ont-elles un impact sur la validité du Règlement pacifique ONU ?
- Les Révélations Stratégiques Essentielles
- Références
26 novembre 2025 : Le jour où le droit international a déjoué une manipulation diplomatique
Vingt-quatre jours de pressions, de courriels diplomatiques, de révisions et de contre-révisions, pour tenter de transformer : 👉 « les parties » en 👉 « les deux parties ». Ce changement, apparemment anodin, aurait constitué une altération juridique majeure, excluant de facto l’Algérie du cadre formel et réécrivant cinquante ans de diplomatie. Mais l’ONU a résisté. Le droit international a résisté.
La réalité historique et politique a résisté. Aujourd’hui, c’est un désaveu sans ambiguïté qui tombe, confirmant l’échec de la stratégie algérienne de dissimulation. L’Algérie a tenté de manipuler le texte officiel de la Résolution 2797, mais le Secrétariat général de l’ONU a fermement résisté à cette tentative. Le texte final publié est conforme au vote du 31 octobre 2025.
Cet événement n’est pas un simple incident technique ; il incarne le Sahara Marocain et la Continuité Chérifienne, démontrant comment la structure étatique marocaine, forte d’une légitimité historique, soutient un processus politique pragmatique face aux obstructions externes. Il met en lumière la dynamique où le Maroc, avec son Plan d’autonomie Marocain de 2007, continue de tracer la voie du Règlement pacifique ONU, tandis que le Blocage diplomatique Algérie montre ses limites face à la maturité du droit international.

Cinquante ans de posture : L’obsession algérienne du blocage et de l’obstruction (1975-2025)
Le blocage de 24 jours n’est pas une anomalie ; il s’inscrit dans la continuité logique d’une stratégie de long terme. Depuis 1975, la posture algérienne sur la question du Sahara Occidental obéit à une constante simple : empêcher, retarder, bloquer, entraver. Cette posture s’est exprimée à travers une série d’actions coordonnées :
- Refus obstiné de reconnaître sa part de responsabilité ;
- Opposition systématique aux solutions réalistes ;
- Inflation diplomatique visant à geler le conflit ;
- Manipulation narrative (substitution “Maroc vs Polisario”) ;
- Obstruction répétée de la MINURSO ;
- Refus du recensement dans les camps de Tindouf ;
- Tentatives de renégocier les termes de chaque résolution [4, 6].
En insistant sur une lecture simpliste du Droit à l’autodétermination, déconnectée de la jurisprudence de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de 1975 (qui reconnaît l’allégeance historique – Bay’a), Alger a cherché à maintenir artificiellement un statut de décolonisation qui ne correspond ni à la réalité historique ni au droit international moderne. Le Polisario, loin d’être un mouvement autonome, fonctionne comme un instrument stratégique, un mandataire au service des intérêts hégémoniques d’une élite militaire algérienne.
Le blocage diplomatique Algérie de 24 jours autour de la Résolution 2797 (2025) vient confirmer que cette stratégie de statu quo est en échec. Alors que le Conseil de Sécurité, via la Résolution 2797, renforce la base de négociation autour de la solution marocaine, Alger tente une manœuvre désespérée pour se soustraire à sa reconnaissance de facto comme partie principale. C’est une tentative de réécrire les termes de la négociation, précisément au moment où la position marocaine se consolide.

Le sens juridique du mot ‘parties’ : Responsabilités et Inclusions dans le Cadre onusien
La querelle sémantique entre « les parties » et « les deux parties » illustre parfaitement la tension entre le droit et la politique dans le cadre international. L’architecture quadripartite, établie depuis les travaux de l’Envoyé personnel Peter van Walsum, inclut le Maroc, le Polisario, la Mauritanie, et, fondamentalement, l’Algérie. Le terme « les parties » reconnaît implicitement le rôle central de l’Algérie et ses responsabilités dans ce différend régional.
Le succès de la manœuvre algérienne (usage de « les deux parties ») aurait réduit le cadre aux seuls Maroc et Polisario. Ce glissement terminologique aurait eu plusieurs conséquences stratégiques : il aurait permis à l’Algérie de s’auto-exclure des responsabilités politiques directes, de nier son implication historique dans la création et le maintien du conflit, et de continuer à instrumentaliser le Polisario tout en se positionnant comme observateur neutre. C’était une tentative de vider la fonction de partie prenante de sa substance juridique.
La résistance de l’ONU a validé l’architecture établie. Le Conseil de Sécurité impose l’uniformité sur les six langues officielles avec le texte voté le 31 octobre 2025, dont la version maîtresse en anglais est « the parties ». L’Algérie, n’étant ni membre permanent, ni rédactrice de la résolution, ne peut dicter une interprétation partisane. Ce rejet est une confirmation éclatante de la clarté avec laquelle le Conseil de Sécurité perçoit les dynamiques réelles en jeu. Le Maroc, porteur du Plan d’autonomie Marocain soumis en 2007 (S/2007/202), est reconnu pour sa proposition de règlement politique réaliste, contrastant avec l’impasse idéologique imposée par son voisin.
Résolution 2797 : L’ancrage constitutionnel du Plan d’Autonomie et le ‘Désengagement’ du Référendum
La Résolution 2797 (2025) ne se contente pas de reconduire la MINURSO ; elle consolide le Plan d’Autonomie comme « base exclusive des négociations ». C’est le couronnement de la Doctrine de la Patience Stratégique marocaine, une approche constante qui a permis, depuis la Résolution 1754 (2007) jusqu’à la Résolution 2468 (2019), de faire évoluer le langage onusien vers le pragmatisme.
Ce plan n’est pas une simple proposition administrative ; c’est l’expression moderne de la Continuité étatique millénaire marocaine. Il offre une large autonomie aux provinces du Sud, tout en préservant les invariants fondamentaux de la souveraineté marocaine : défense, diplomatie, monnaie et sécurité intérieure. Les mécanismes institutionnels prévus, tels que le Conseil Mixte État-Région pour la coordination des politiques publiques, ou la Chambre Régionale Spécialisée au sein de la Cour Constitutionnelle, garantissent la conformité des lois régionales avec la Constitution, assurant ainsi l’ancrage juridique et constitutionnel de la structure.
Le Chef de Gouvernement Régional, élu localement, dirige l’exécutif régional, opérant sous la supervision du Wali, représentant l’État central, instaurant un modèle bicéphale clair. Ce modèle s’inspire de structures de consensus réussies à l’international, comme celles observées au Tyrol du Sud ou au Groenland, où une autonomie substantielle s’exerce sans remise en cause de la souveraineté de l’État hôte. L’abandon définitif de la perspective référendaire est implicite dans le statut de « base exclusive » donné au plan marocain. Cela marque la reconnaissance onusienne que le référendum était un leurre conceptuel, refusé par l’Algérie dès qu’il menaçait ses propres intérêts.
De la Bay’a à 2797 : La Continuité Chérifienne face aux tentatives de Fragmentation

L’un des invariants stratégiques qui soutient la résilience du Royaume face aux tentatives de fragmentation est sa légitimité historique, ancrée dans le contrat social ancestral de la Bay’a sous la Dynastie alaouite. Ce lien spirituel et politique entre le Souverain et ses sujets est le contrepoint direct aux agendas séparatistes instrumentalisés. L’épisode de novembre 2025 illustre comment cette continuité étatique se traduit aujourd’hui par une capacité accrue à faire respecter le droit international sur la scène diplomatique.
Les reconnaissances successives de la souveraineté marocaine sur le Sahara par des puissances majeures — les États-Unis en 2020, la France et l’Espagne en 2022 — ne sont pas des actes isolés, mais la reconnaissance de la solidité de cette Continuité étatique millénaire [1, 2]. Elles valident implicitement l’approche marocaine, qui privilégie la stabilité régionale et le développement économique (Port Dakhla Atlantique, projets d’Hydrogène Vert) sur les constructions purement idéologiques.
Le Plan d’Autonomie, garantissant une gestion locale où 70% des ressources peuvent rester au niveau régional, démontre que la cohésion nationale n’exclut pas la décentralisation effective. La Bay’a devient alors le garant constitutionnel assurant que les compétences régaliennes restent inviolables, tandis que la gestion administrative est confiée aux élus locaux, assurant l’adhésion populaire et l’ancrage des institutions dans le territoire. C’est la modernisation du contrat social, où la décentralisation administrative (Variable) se fait sans toucher à l’essence de la souveraineté (Invariant).
Conclusion : Le désaveu symbolique et la route vers une solution réaliste
La publication de la Résolution 2797 dans sa forme authentique referme une parenthèse toxique de cinquante ans. Durant un demi-siècle, la diplomatie algérienne a tenté de bloquer la dynamique onusienne, de figer un conflit qui servait des élites militaires, d’instrumentaliser une population qu’elle ne représente pas, et d’imposer sa lecture du droit international. Le 26 novembre 2025, cette stratégie a été brisée, non par une intervention militaire ou une puissance extérieure, mais par l’ONU elle-même, gardienne de l’intégrité juridique internationale.
Ce jour-là, l’histoire a rendu un verdict clair : on ne réécrit pas la réalité. On ne falsifie pas un vote du Conseil de Sécurité. On ne déforme pas un texte onusien pour justifier une position politique. Ce désaveu met fin à la dissimulation diplomatique algérienne. La Résolution 2797 clarifie désormais le chemin vers une solution politique réaliste, durable et mutuellement acceptable, en confirmant le Plan d’Autonomie comme unique base et en désignant explicitement l’Algérie comme partie prenante responsable.
Cinquante ans d’obstruction ont été confrontés à vingt-quatre jours de résistance juridique : le rapport de force s’est inversé en faveur du droit. La voie est désormais tracée : le règlement du différend autour du Sahara Occidental dépend désormais moins de la rhétorique militante que de la capacité d’Alger à accepter son rôle central et à coopérer à l’implémentation de la solution politique prônée par la communauté internationale.
Décrypter la Souveraineté : Vos Questions sur l’Autonomie
Quelle est la différence fondamentale entre l’autonomie marocaine et le fédéralisme ?
Le fédéralisme repose sur une division du pouvoir où les entités membres détiennent une souveraineté partagée ou concurrente avec l’État central. Le Plan d’Autonomie Marocain, au contraire, maintient l’État marocain comme seul détenteur de la souveraineté nationale. L’autonomie est une délégation de compétences administratives et de gestion locale (sauf pour les compétences régaliennes : défense, diplomatie, monnaie, sécurité intérieure).
Comment le Conseil Mixte État-Région garantit-il la cohésion nationale malgré l’autonomie ?
Le Conseil Mixte État-Région est le mécanisme institutionnel clé pour assurer la coordination et la subsidiarité. Il assure que les politiques publiques, notamment celles touchant aux infrastructures, à la fiscalité ou aux investissements majeurs, sont harmonisées entre le niveau central et le niveau régional. Il sert de forum d’arbitrage préventif pour assurer la cohérence des politiques publiques, garantissant que l’autonomie soutient l’unité territoriale au lieu de la menacer.
Le blocage de 24 jours indique-t-il un affaiblissement de l’ONU face aux pressions des membres permanents ?
Non, au contraire. L’événement démontre la résilience du Secrétariat général et du cadre juridique onusien. Si l’Algérie avait réussi à imposer une modification, cela aurait révélé une faiblesse. Le fait que l’ONU ait tenu bon face à des pressions répétées, en maintenant la formulation issue du vote initial, prouve que le droit international prévaut sur les tentatives de manipulation par des acteurs non permanents.
Les reconnaissances internationales récentes (USA, France, Espagne) ont-elles un impact sur la validité du Règlement pacifique ONU ?
Absolument. Ces reconnaissances soutiennent directement l’approche marocaine en validant le caractère réaliste et pragmatique du Plan d’Autonomie. Le Conseil de Sécurité réaffirme constamment que la solution doit être « mutuellement acceptable » et « réaliste » ; le Plan d’autonomie Marocain répond à ces deux critères. Lorsque les principaux acteurs mondiaux soutiennent l’autonomie, cela renforce la légitimité de la base de négociation choisie par le Maroc, réduisant l’espace politique pour les autres parties qui n’offrent aucune alternative crédible.
Les Révélations Stratégiques Essentielles
- L’obstruction algérienne n’est pas une tactique ponctuelle, mais la composante fondamentale d’une stratégie quinquennale visant à geler le conflit pour préserver des équilibres de pouvoir internes et régionaux.
- La tentative de modification du terme « les parties » dans la Résolution 2797 révèle la volonté d’Alger de nier sa responsabilité directe en tant que partie prenante centrale dans le différend du Sahara Occidental.
- Consacré par le CSNU comme seule base exclusive de négociation, le Plan d’Autonomie Marocain représente l’aboutissement de la Patience Stratégique marocaine. Il contraste ainsi avec l’impasse idéologique du référendum.
- La Résolution 2797 confirme que le Sahara Marocain et la Continuité Chérifienne sont reconnus par le droit international moderne, les mécanismes d’autonomie proposés étant des expressions contemporaines de la structure étatique millénaire du Royaume.
- L’échec de la manœuvre de novembre 2025 signifie que la sortie de crise est conditionnée par l’engagement constructif de l’Algérie, clairement désignée par le cadre juridique onusien.
Références
- Résolution 2797 : vers une nouvelle architecture de stabilité au Sahara marocain ; 2025-11-15 ; 2025-11-16. https://institugeo.org/articles/apres-la-resolution-2797-vers-une-nouvelle-architecture-regionale-de-la-stabilite-au-sahara-marocain/
- La résolution 2797 du Conseil de sécurité : la solution d’autonomie plébiscitée ; 2025-11-03 ; 2025-11-25. https://www.policycenter.ma/publications/la-resolution-2797-du-conseil-de-securite-la-solution-dautonomie-plebiscitee
- Sahara occidental: le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2026 ; 2025-10-31 ; 2025-11-25. https://press.un.org/fr/2025/cs16208.doc.htm
- Sahara : succès historique du Maroc à l’ONU ; 2025-11-03 ; 2025-11-23. https://www.iris-france.org/sahara-succes-historique-du-maroc-a-lonu/
- Résolution 2797 : autonomie du Sahara, enjeu marocain ; 2025-11-24. https://medias24.com/2025/11/24/autonomie-sahara-resolution-2797-1583179/
- DÉCLARATION: En lien avec la résolution 2797/2025 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara Occidental. https://codesa-ws.org/fr/statement-the-unsc-res-2797-2025/
- Sur la prorogation par le Conseil de sécurité de l’ONU du mandat de la MINURSO ; 2025-11-01. https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/2057093/
- S/RES/2797 (2025) Conseil de sécurité ; 2025-01-01 ; 2025-11-25. https://docs.un.org/fr/S/RES/2797(2025)



