Corée vs Maroc : La Preuve que l’État Doit Financer l’Exploitation Culturelle, Pas Seulement la Création.
La culture comme arme économique. Le manque de soutien stratégique et financier ciblé est un frein à l'exportation culturelle de masse.
Introduction
La Hallyu au Maroc – cette vague culturelle coréenne faite de K-pop, de dramas et de mode – a conquis les rues, les écrans et les imaginaires. Des lycéens de Casablanca aux étudiants d’Oujda, des créateurs à Marrakech aux influenceurs de Tanger, la culture coréenne au Maroc s’est imposée comme un phénomène sociétal. Ce succès n’est pas le fruit du hasard : il résulte d’une stratégie d’État pensée, financée et pilotée par Séoul depuis plus de vingt ans, qui a transformé la culture en industrie d’exportation et en instrument d’influence mondiale.
Le Maroc, lui, regorge de talents, de traditions et de créativité. Mais s’il excelle dans la création culturelle, il échoue encore dans l’exploitation économique et stratégique de cette richesse. Là où la Corée du Sud investit massivement pour accompagner la production, la distribution et la promotion de ses œuvres, le Royaume se contente trop souvent de financer la création sans structurer l’écosystème qui la transforme en valeur et en rayonnement international.
La Hallyu Maroc agit ainsi comme un miroir : elle reflète à la fois l’ouverture culturelle du pays et le manque de vision stratégique pour faire de la culture un véritable pilier économique. Le défi n’est plus seulement artistique, il est politique : comprendre que l’État doit financer l’exploitation culturelle au même titre que la création, s’il veut faire émerger une “vague marocaine” capable de porter l’identité nationale sur les scènes du monde..
- Introduction
- L’Écho de Séoul à Casablanca : Quand la K-Wave Submerge la Jeunesse Marocaine
- Au-delà des Projecteurs : L’Architecture Secrète du Succès Sud-Coréen (Hallyu)
- Le Miroir Marocain : Potentiel Inexploité Face à la Hallyu ?
- La Révélation : Transformer l’Intérêt pour la Hallyu en Soft Power Marocain
- Hallyu Maroc : Inspirer le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et les Capitaux Stratégiques
- Au-delà de l’Imitation : Vers une ‘Glocalisation’ Culturelle Marocaine Exportable
- Conclusion
- Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc
- Les Révélations Clés en un Coup d’Œil
- Références
L’Écho de Séoul à Casablanca : Quand la K-Wave Submerge la Jeunesse Marocaine
L’engouement pour la Hallyu, la vague culturelle coréenne, est palpable au Maroc. Ce n’est plus une niche, mais un courant dominant qui traverse toutes les couches sociales, électrisant particulièrement la Génération Z. Des événements d’envergure, tel que le prometteur « MEET KPOP 2025 à Casablanca », organisé par des acteurs comme AsianFEST et MMS Entertainment, témoignent de cette effervescence. Ces rendez-vous culturels sont de véritables pôles d’attraction, où des milliers de jeunes se rassemblent pour célébrer leurs idoles, échanger sur les dernières séries et adopter un mode de vie inspiré par la Corée du Sud.
Cette fascination pour la culture coréenne Maroc n’est pas un phénomène isolé. Elle s’inscrit dans une tendance mondiale où la base de fans de la Hallyu est passée de 9,26 millions en 2012 à un impressionnant chiffre de 178 millions en 2022. Comment expliquer cette attraction irrésistible ? Est-ce une simple mode passagère, une curiosité éphémère, ou le signe d’une dynamique plus profonde, révélatrice des aspirations d’une jeunesse mondialisée ? La K-Pop Maroc et le K-drama offrent un espace d’évasion, de modernité et d’expression, des valeurs qui résonnent fortement auprès de jeunes en quête de sens et de représentations qui dépassent les frontières traditionnelles.
Mais au-delà de l’adoration des groupes musicaux et des personnages de fiction, cet engouement pour la Hallyu Maroc est un véritable baromètre. Il révèle une ouverture culturelle notable, une capacité d’absorption et d’hybridation qui pourrait, si elle est bien canalisée, devenir une force pour le Maroc. Loin d’être anodin, cet engouement offre une fenêtre révélatrice sur les aspirations et influences culturelles de la jeunesse marocaine. C’est une réalité incontournable, et ignorer son potentiel serait une erreur stratégique.
Au-delà des Projecteurs : L’Architecture Secrète du Succès Sud-Coréen (Hallyu)
L’extraordinaire succès de la Hallyu ne relève pas d’un coup de chance ou d’une explosion spontanée de talents. C’est le fruit d’une vision audacieuse, d’une stratégie étatique méticuleusement orchestrée et d’une industrialisation culturelle rigoureuse. La Corée du Sud a compris, bien avant d’autres nations, que la culture pouvait être bien plus qu’un simple divertissement : un moteur économique puissant et un formidable vecteur de soft power.
Les chiffres sont éloquents. Le marché culturel sud-coréen pèse environ 73 milliards d’euros en 2023, avec des exportations culturelles – K-pop, K-drama en tête – atteignant 12,2 milliards d’euros la même année. En outre, la seule K-pop, avec des géants comme BTS, a généré près de 4,65 milliards de dollars de retombées économiques. Par ailleurs, le marché mondial de la musique voit la Corée du Sud se hisser au 6ème rang, ses exportations musicales ayant bondi de près de 20% en une seule année, pour atteindre 860 millions d’euros en 2022. Il est donc évident que ces performances ne sont pas le résultat d’initiatives isolées. Elles sont le produit d’un système de soutien stratégique d’État.
Les piliers de cette réussite sont multiples. La Corée du Sud a créé des agences gouvernementales, à l’image du KOFIC (Korean Film Council), et les a dotées de moyens considérables pour structurer, financer et promouvoir ses industries créatives. Des politiques publiques claires et à long terme ont encouragé la formation des talents, la production de contenus de haute qualité et leur exportation agressive sur les marchés internationaux. C’est une véritable stratégie export culture qui a été mise en place, transformant les artistes en ambassadeurs et les œuvres culturelles en produits d’exportation majeurs.
Le soft power Hallyu n’est pas un accident, mais une construction délibérée. Le succès de la K-Wave est le résultat d’une politique délibérée, coordonnée et fortement appuyée par l’État, et non d’une simple émergence spontanée de talents. Cette leçon est fondamentale pour comprendre la puissance de l’investissement public et de la vision stratégique.
Le Miroir Marocain : Potentiel Inexploité Face à la Hallyu ?
Face à cette success-story coréenne, le Maroc se trouve devant un miroir, et le reflet soulève des questions profondes. Notre pays est un véritable kaléidoscope culturel, riche d’un patrimoine millénaire, d’une musique aux rythmes envoûtants, d’un artisanat d’une finesse incomparable, d’une gastronomie qui ravit les palais du monde entier, et d’un cinéma qui gagne en reconnaissance. Pourtant, cette richesse intrinsèque ne s’est pas encore transformée en un levier de soft power et de développement économique comparable à celui de la Corée du Sud.
Le constat est clair : il y a une absence frappante d’une politique d’État dédiée et intégrée pour l’industrialisation culturelle marocaine. Là où la Corée a mis en place des institutions robustes et des budgets conséquents, le secteur culturel marocain reste fragmenté, souvent dépendant d’initiatives individuelles ou d’un soutien ponctuel. La faible structuration du secteur se traduit par un manque d’accompagnement professionnel pour les artistes et créateurs, un accès limité aux financements, et une absence criante de stratégies d’exportation systématiques.
Le risque est grand : celui d’une simple consommation de la culture étrangère, notamment la K-Pop Maroc et la culture coréenne Maroc, sans un développement parallèle d’une offre culturelle marocaine forte, innovante et exportable. Nous admirons les produits culturels venus d’ailleurs, mais ne parvenons pas à donner à nos propres créations la visibilité et le soutien nécessaires pour qu’elles rayonnent à l’international. Les obstacles spécifiques à la politique culturelle marocaine et au développement créatif Maroc résident souvent dans l’absence d’une vision globale, de financements pérennes et d’une coordination efficace entre les différents acteurs publics et privés. Ce paradoxe est frappant : le Maroc, doté d’un immense potentiel culturel, peine à le transformer en une stratégie culturelle Maroc exportable et économiquement significative, contrastant avec l’efficacité du modèle coréen.
La Révélation : Transformer l’Intérêt pour la Hallyu en Soft Power Marocain
Le Maroc est à la croisée des chemins : soit il continue d’être un consommateur enthousiaste mais passif du soft power étranger, comme en témoigne l’engouement pour la Hallyu Maroc, soit il se réveille et transforme sa propre richesse culturelle en un puissant levier stratégique pour son développement économique et son rayonnement international. L’inaction n’est pas une option neutre ; elle porte le risque d’une dilution de notre identité culturelle et d’une perte d’opportunités économiques et de rayonnement cruciales.
Le gouvernement marocain n’a pas encore déployé de politiques structurées comparables au modèle sud-coréen, et c’est là que réside le défi majeur. La consommation de la culture coréenne Maroc masque-t-elle l’urgence de développer et d’exporter notre propre culture ? L’intérêt manifeste de la jeunesse marocaine pour la K-wave représente un potentiel considérable à catalyser. Il prouve que nos jeunes sont ouverts, curieux et connectés aux tendances mondiales. Cette énergie pourrait être canalisée pour stimuler la création locale, hybrider nos formes d’expression et les rendre attractives au-delà de nos frontières.
Le besoin de préserver l’identité culturelle marocaine tout en étant ouvert aux influences extérieures et internationales n’est pas une contradiction, mais une opportunité. C’est le concept de glocalisation Maroc, où le local est magnifié et adapté pour le global, sans jamais perdre son essence. Le Maroc est-il prêt à passer d’une posture réactive à une stratégie proactive pour son rayonnement culturel ? La question est rhétorique. L’heure n’est plus à la contemplation, mais à la construction d’une politique culturelle marocaine audacieuse. La véritable opportunité n’est pas seulement de consommer la Hallyu, mais de s’en inspirer pour une stratégie culturelle Maroc ambitieuse et de construire un modèle marocain de soft power, en soulignant le coût de l’inaction et le risque de dilution culturelle.
Hallyu Maroc : Inspirer le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et les Capitaux Stratégiques
La transformation du secteur culturel marocain n’est pas un luxe, mais une priorité stratégique essentielle, en parfaite adéquation avec les ambitions du Nouveau Modèle de Développement (NMD). Ce dernier identifie clairement le secteur culturel et créatif comme un levier fondamental pour générer de l’emploi, stimuler l’innovation sociale et renforcer le rayonnement international du Maroc. Le modèle sud-coréen de la Hallyu Maroc n’est donc pas seulement une source d’inspiration, mais une feuille de route pour l’action.
Le succès coréen met en lumière l’importance cruciale d’un soutien étatique stratégique, coordonné et à long terme. Cela inclut des financements robustes, des programmes de formation adaptés pour nos artistes et entrepreneurs culturels, une diplomatie culturelle offensive et une promotion internationale systématique. Ce sont les piliers d’une véritable stratégie culturelle Maroc qui manque encore de structuration au sein du développement créatif Maroc.
Comment une telle approche pourrait-elle contribuer concrètement aux 5 Capitaux Stratégiques du NMD ?
- Capital Humain : L’industrialisation culturelle créerait des milliers d’emplois qualifiés pour la jeunesse marocaine, des artistes aux techniciens, des managers aux marketeurs culturels, réduisant le chômage et valorisant les talents locaux.
- Capital Social : Une culture marocaine forte et rayonnante renforcerait la cohésion nationale, la fierté d’appartenance et le sentiment d’identité, tout en promouvant les valeurs d’ouverture et de tolérance du Royaume.
- Capital Institutionnel : La mise en place d’une politique culturelle marocaine intégrée et de structures dédiées, à l’image du KOFIC, améliorerait la gouvernance du secteur, favorisant l’efficacité et la transparence.
- Capital Immatériel : Notre patrimoine historique et notre créativité contemporaine deviendraient de véritables actifs stratégiques, générant de la valeur économique et renforçant l’attractivité du Maroc.
- Capital Naturel : Bien que moins directement lié, le tourisme culturel, dopé par un rayonnement artistique international, encouragerait le développement durable et la valorisation de nos territoires.
Les retombées économiques et sociétales d’une industrialisation culturelle sont immenses : diversification de l’économie, augmentation des exportations de services et de produits culturels (les stratégies export culture à la marocaine), renforcement de l’image de marque du pays à l’international. La transformation du secteur culturel marocain n’est pas un luxe, mais une nécessité stratégique pour atteindre les objectifs du NMD, renforcer l’identité nationale et accroître l’influence du Maroc sur la scène mondiale.
Au-delà de l’Imitation : Vers une ‘Glocalisation’ Culturelle Marocaine Exportable
L’inspiration coréenne ne doit en aucun cas se muer en une imitation servile. Le Maroc possède une singularité et une profondeur culturelle uniques qui ne demandent qu’à être amplifiées. La voie à suivre réside dans la « glocalisation culturelle » : une approche qui adapte nos productions aux standards et attentes des marchés internationaux, tout en valorisant intrinsèquement l’identité, l’histoire et les valeurs marocaines. C’est transformer le local en universel.
Pour bâtir sa propre industrie culturelle exportatrice, alliant authenticité et appel universel, le Maroc doit franchir plusieurs étapes décisives. Premièrement, une volonté politique forte et une stratégie culturelle Maroc claire, dotée de ressources humaines et financières adéquates, est indispensable. Il s’agit de créer un écosystème propice à l’émergence des talents, depuis les écoles d’art et de design jusqu’aux incubateurs de projets culturels.
Deuxièmement, il faut stimuler la création de contenus marocains de haute qualité, qu’il s’agisse de musique, de cinéma, de jeux vidéo, de mode ou de gastronomie, en encourageant l’expérimentation et l’hybridation. Comment canaliser l’intérêt pour la K-Pop Maroc pour stimuler la création locale ? En encourageant les jeunes à s’approprier les codes modernes (production numérique, réseaux sociaux, narration visuelle) pour raconter des histoires marocaines, créer des mélodies inspirées de nos rythmes traditionnels mais aux arrangements contemporains.
Troisièmement, le Maroc doit s’ouvrir résolument à des partenariats culturels et économiques avec des pays avancés dans ce domaine, y compris la Corée du Sud. Des co-productions, des échanges de savoir-faire, des licences culturelles peuvent accélérer notre courbe d’apprentissage. Il est crucial d’institutionnaliser la stratégie culturelle, de la rendre prévisible et attractive pour les investisseurs et les créateurs.
Il s’agit d’éviter de simplement importer des modèles sans les adapter à notre contexte. La force du Maroc réside dans sa capacité à se réinventer en puisant dans ses racines profondes pour rayonner dans le monde. Le Maroc a le potentiel et la nécessité d’élaborer une stratégie culturelle audacieuse. Il ne s’agit pas d’imiter servilement, mais d’adapter les leçons de la Hallyu pour valoriser et exporter sa propre singularité, contribuant ainsi à son rayonnement international.
Conclusion
L’engouement de la jeunesse marocaine pour la Hallyu est bien plus qu’une simple tendance. Il révèle une urgence culturelle et stratégique. Le Maroc se trouve à un carrefour crucial : continuer à être un simple consommateur de soft power Hallyu ou embrasser pleinement son potentiel pour devenir un acteur majeur sur la scène culturelle mondiale. La révélation est claire : l’absence d’une politique culturelle marocaine intégrée et d’un soutien étatique comparable au modèle sud-coréen nous fait risquer de manquer une opportunité historique de transformer notre richesse culturelle en un puissant moteur de développement créatif Maroc et de rayonnement.
Le chemin est tracé : il exige une vision stratégique audacieuse, des investissements conséquents dans les stratégies export culture et un engagement profond envers nos créateurs. En adoptant une approche de glocalisation Maroc, en s’inspirant sans copier, et en puisant dans notre propre héritage, le Maroc peut non seulement préserver son identité, mais aussi la projeter avec force et authenticité sur la scène internationale. C’est une stratégie qui renforcera notre Nouveau Modèle de Développement, générera des emplois, et fera de notre culture une fierté partagée et un levier de puissance.
L’heure est à l’action. Il est temps pour le Maroc de passer du rôle de spectateur à celui d’architecte de sa propre vague culturelle, une vague qui portera l’identité marocaine aux quatre coins du globe.
Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc
Comment le Maroc peut-il concilier l’ouverture à la Hallyu et la préservation de son identité culturelle ?
La clé réside dans la glocalisation Maroc. Il ne s’agit pas de rejeter la culture coréenne Maroc ou la K-Pop Maroc, mais de s’en inspirer pour créer des contenus marocains qui résonnent avec les aspirations mondiales, tout en restant profondément ancrés dans notre identité. L’ouverture aux influences extérieures doit nourrir notre créativité, nous pousser à innover dans la production et la diffusion de nos propres récits et expressions. En s’appropriant les techniques modernes et les canaux de distribution internationaux, le Maroc peut exprimer sa singularité sans se fermer.
Quelles sont les premières étapes concrètes pour une stratégie culturelle étatique marocaine inspirée du modèle Hallyu ?
Une stratégie culturelle Maroc efficace commencerait par la création d’une agence nationale dédiée à l’industrialisation et à la promotion culturelle, dotée d’un budget significatif. Cette agence pourrait investir dans la formation des talents, financer des productions innovantes, développer des plateformes de diffusion et de distribution internationales, et coordonner les efforts de diplomatie culturelle. Des partenariats public-privé solides et une cartographie précise de nos filières culturelles sont également essentiels.
Le coût d’une telle stratégie n’est-il pas trop élevé pour le Maroc ?
L’investissement initial peut sembler conséquent, mais les retours sur investissement du soft power Hallyu sont spectaculaires et démontrent que la culture est une source de richesse économique et immatérielle. En plus des exportations directes (musique, films, jeux), un rayonnement culturel fort stimule le tourisme, attire les investissements étrangers et renforce l’image de marque du pays. Le coût de l’inaction, en termes de potentiel économique inexploité et de rayonnement international perdu, serait bien plus élevé à long terme. C’est un investissement dans l’avenir du développement créatif Maroc et de son capital immatériel.
Les Révélations Clés en un Coup d’Œil
- L’engouement pour la Hallyu Maroc est un baromètre : La fascination pour la culture coréenne Maroc révèle une ouverture et une soif de modernité chez la jeunesse marocaine, mais souligne un potentiel inexploité pour la culture locale.
- Le succès coréen n’est pas un hasard : Le soft power Hallyu est le fruit d’une politique stratégique, fortement soutenue par l’État, avec des investissements massifs dans les stratégies export culture et l’industrialisation du secteur.
- Le paradoxe marocain : Malgré une richesse culturelle immense, le Maroc manque d’une stratégie culturelle Maroc intégrée, risquant de rester un simple consommateur sans transformer son potentiel en levier économique et de rayonnement.
- Urgence stratégique : Le Maroc doit passer d’une posture réactive à proactive, s’inspirer du modèle coréen pour bâtir sa propre vague culturelle exportatrice, alignée sur les objectifs du Nouveau Modèle de Développement.
- La glocalisation Maroc comme voie d’avenir : Il s’agit d’adapter les productions marocaines aux marchés internationaux tout en valorisant l’identité locale, créant ainsi un développement créatif Maroc unique et un soft power authentiquement marocain.
Références
(1) MEET KPOP 2025 Casablanca: Moroccan K-Pop Festival; 2025-09-25; 2025-10-17
http://www.salamsaram.com/2025/09/Moroccan%20K-Pop%20Festival.html
(2) Votre marché est partout – Corée du Sud – Canada Media Fund; 2017-10-16; 2025-05-23
https://cmf-fmc.ca/fr/futur-et-medias/rapports-de-recherche/votre-marche-est-partout-coree-du-sud
(3) [K-wave] The present and future of Hallyu: 2025 MyK Festa – YouTube; 2025-06-23; 2025-08-21
https://www.youtube.com/watch?v=yV0iW35bwaY
(4) Le Marché des industries culturelles et créatives, jeux vidéo en …; 2024-06-29; 2025-10-02
(5) K-WAVE 2025: Celebrating K-Pop & the Hallyu Wave; 2025-08-09; 2025-08-09
https://hayward.librarycalendar.com/event/k-wave-2025-celebrating-k-pop-hallyu-wave-26628
(6) HALLYU – IRES Intelligence Platform (IIP); 2024-09-05; 2024-10-13
https://www.ires.ma/iip/hallyu/
(7) Korean Wave – Wikipedia; 2005-07-19; 2025-10-16
https://en.wikipedia.org/wiki/Korean_Wave
(8) Les expatriés, attirés par la pop culture, misent sur la Corée; 2022-05-23; 2025-05-28
https://www.ags-demenagement.com/news/les-expatries-attires-par-la-pop-culture-misent-sur-la-coree/
(9) [PDF] South Korea’s Use of Pop Culture as a Soft Power Tool; 2025-06-09; 2025-06-14
https://scholarship.claremont.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=5175&context=cmc_theses
(10) [PDF] In Another Country – La Fémis; 2020-04-27; 2023-11-24
https://www.femis.fr/IMG/pdf/distributionvoigtgabrielle_memoire.pdf
(11) Three Decades On, the Korean Wave Continues to Build Momentum; ;
https://thediplomat.com/2025/08/three-decades-on-the-korean-wave-continues-to-build-momentum
(12) La kpop et des chiffres – planète Corée combien rapporte la kpop; 2019-12-29; 2025-03-29
https://www.planete-coree.com/k-pop-des-chiffres
(13) La Corée du Sud enregistre des exportations record de semi …; 2025-10-01; 2025-10-08



