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Fuite des Cerveaux : Quand le Maroc Finance Gratuitement la Compétitivité de l’Occident.

La saignée silencieuse : croire que les cerveaux perdus ne coûtent rien

Introduction : Au-delà de l’Exode, la Quête d’une Stratégie Manquante

Depuis des décennies, la Fuite des Cerveaux Maroc est perçue comme une fatalité, un exode inéluctable de nos meilleurs talents vers des horizons plus prometteurs. L’exode des talents Maroc est souvent présenté comme la rançon du progrès, un tribut payé à la mondialisation où les nations développées captent naturellement les compétences les plus pointues. Cependant, si cette vision contient une part de vérité, elle masque une réalité plus profonde et troublante : la migration des compétences n’est pas qu’une attraction externe. Elle résulte surtout de choix internes, ou de leur absence stratégique.

Le Maroc investit des ressources considérables dans l’éducation de sa jeunesse, formant des ingénieurs, des médecins et des chercheurs dont la qualité est internationalement reconnue. Pourtant, une fois ces talents prêts à contribuer, beaucoup se tournent vers l’étranger. Cet article déconstruit l’illusion de l’inéluctabilité. Il révèle comment le Maroc, par un manque criant de politiques d’attraction et de rétention, transforme un investissement national vital en un don généreux pour les économies étrangères, compromettant ainsi ses propres ambitions de développement. Il est par conséquent temps de confronter le coût réel de la fuite des cerveaux pour l’économie marocaine et de concevoir des stratégies de retour des talents à la hauteur des enjeux nationaux.

Le ‘Mal Marocain’ : Étendue et Perception de la Fuite des Cerveaux

L’exode des cerveaux au Maroc n’est pas une abstraction, mais une réalité concrète et quantifiée. Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes Marocains quittent le pays pour poursuivre leurs études ou entamer leur carrière professionnelle ailleurs. Le nombre d’étudiants marocains à l’étranger est éloquent : environ 60 000 jeunes s’envolent annuellement vers les bancs d’universités étrangères. Loin d’être stable, ce chiffre a connu une croissance alarmante de 73% entre 2011 et 2021, passant de 40 285 à près de 70 000. La France reste la destination privilégiée, accueillant près de 47% de ces étudiants, suivie du Canada, de l’Espagne et de l’Allemagne, des nations qui profitent pleinement de cette jeunesse qualifiée.

Mais comment le Maroc perçoit-il cette hémorragie de ses talents ? Pendant longtemps, le pays a accepté cette situation avec une certaine résignation, parfois même avec une forme de fierté nationale face à l’excellence de ces cerveaux marocains à l’étranger. L’idée que les marchés mondiaux sont plus attrayants et que le Maroc ne peut rivaliser est restée une conviction tenace. Cependant, cette perception est en train d’évoluer. Le débat autour de la Fuite des Cerveaux Maroc s’intensifie, questionnant l’impact de cette perte sur l’avenir du pays. Au-delà des explications superficielles, une prise de conscience collective émerge concernant les véritables causes de cet exode. Le pays commence à s’interroger sur ce qui pousse ses jeunes les plus brillants à chercher fortune ailleurs, bien au-delà de la simple attirance de l’eldorado occidental.

Le Paradoxe Marocain : Pénuries Cruciales et Chômage des Diplômés

La première fissure dans l’illusion d’une fatalité inéluctable apparaît lorsque l’on confronte deux réalités apparemment contradictoires au Maroc : une pénurie aiguë de compétences clés et un taux de chômage élevé parmi ses propres diplômés. Ce paradoxe interpelle et révèle une déconnexion profonde au sein de notre système. Comment est-il possible que le Maroc manque cruellement de personnel qualifié, notamment dans des secteurs vitaux, tout en peinant à intégrer ses propres diplômés ?

Les chiffres sont sans appel. Le taux de chômage des diplômés au Maroc avoisine les 19,8%. Ce chiffre représente non seulement une perte de potentiel humain, mais aussi un coût social et économique considérable. Pendant ce temps, le pays fait face à un déficit alarmant de 32 000 médecins et de 65 000 professionnels de la santé. Ces données soulignent l’urgence d’une solution pour le déficit de personnel qualifié Maroc. De plus, ces besoins critiques s’étendent à d’autres secteurs stratégiques, de l’ingénierie à la recherche scientifique, où l’absence de compétences spécialisées entrave l’innovation et la croissance.

Où réside alors l’échec systémique face à la Fuite des Cerveaux Maroc qui touche l’économie marocaine ? Ce paradoxe révèle un problème structurel : un décalage entre l’offre de formation, les attentes du marché de l’emploi et les opportunités réelles offertes sur le territoire national. Le Maroc forme des talents qui partent ou sont au chômage, alors même que le pays a des besoins urgents et non satisfaits. Cette situation révèle une défaillance dans la rétention des diplômés Maroc, convertissant ce qui devrait être un avantage en un véritable handicap. En d’autres termes, il ne s’agit plus seulement d’un problème de Fuite des Cerveaux Maroc, mais d’une inefficacité interne à capitaliser sur son propre investissement en capital humain.

Les Politiques d’Orientation : Un ‘Tremplin’ vers l’Étranger ?

L’analyse des politiques d’orientation actuelles au Maroc révèle une perspective troublante. Loin de favoriser l’intégration ou le retour des diplômés, elles semblent, involontairement, agir comme un tremplin vers l’étranger. Cette analyse démythifie l’idée que la Fuite des Cerveaux Maroc est une fatalité, révélant comment des lacunes stratégiques contribuent activement à l’exode.

Une étude récente, menée par Aomar Ibourk et Tayeb Ghazi [1], a mis en lumière les limites patentes des politiques d’orientation en vigueur. Il est clair que ces politiques se concentrent davantage sur le départ des étudiants que sur leur réintégration. Il existe ainsi une absence flagrante de stratégies efficaces pour attirer et réintégrer les diplômés partis à l’étranger. Le Ministère de l’Enseignement supérieur, pourtant acteur clé, oriente de fait les étudiants vers des parcours internationaux sans vision claire pour leur retour.

Le manque d’accompagnement des étudiants marocains à l’étranger est un autre facteur aggravant. Une fois partis, ils sont souvent laissés à eux-mêmes, sans support ni incitation à revenir contribuer au développement de leur pays. Cette absence de suivi et de lien renforce leur ancrage dans leur pays d’accueil et diminue drastiquement les chances de voir ces cerveaux marocains à l’étranger envisager un retour. Les stratégies de retour des talents sont donc, pour l’essentiel, inexistantes ou inefficaces. Le Maroc ne dispose pas d’une vision claire ni d’un plan concerté pour récupérer cet investissement humain de grande valeur. La migration des compétences Maroc devient ainsi non pas un choix délibéré de l’étudiant, mais une quasi-obligation face à l’absence de perspectives claires et d’un plan de carrière stimulant au pays. La Fuite des Cerveaux Maroc n’est donc pas seulement due à l’attractivité des autres pays, mais est exacerbée par nos propres lacunes politiques.

La Grande Révélation : Le Maroc, Exportateur Net de Capital Humain Stratégique

La révélation centrale, potentiellement la plus bouleversante pour le développement national, est la suivante : le Maroc, involontairement, s’est érigé en exportateur net de son capital humain le plus stratégique. Le pays investit des milliards de dirhams dans la formation de son élite – les futurs ingénieurs, médecins, chercheurs, entrepreneurs – pour ensuite, par défaut d’une stratégie de rétention efficace, la « donner » aux économies étrangères. En d’autres termes, le Maroc subventionne directement le développement d’autres nations au détriment du sien.

Imaginez l’investissement que représente la scolarité d’un étudiant marocain depuis la petite enfance jusqu’à l’obtention d’un diplôme supérieur. Les années d’enseignement, les infrastructures, le personnel enseignant, les bourses d’études – tout cela constitue un investissement public colossal [2]. Lorsque 60 000 à 70 000 étudiants qualifiés quittent le pays chaque année, c’est l’équivalent de l’investissement de toute une nation qui s’évapore et enrichit d’autres marchés du travail. Ce n’est pas seulement une perte individuelle ; c’est un coût économique et social incommensurable pour le Maroc.

En outre, l’insuffisance de postes qualifiés et stimulants sur le marché national est un défi clé qui alimente cet exode des talents Maroc. Nos jeunes diplômés ne trouvent pas toujours les conditions, les salaires ou les perspectives de carrière qui correspondent à leurs aspirations et à leurs qualifications. Cela crée un vide, un appel d’air pour les recruteurs étrangers qui, eux, proposent des environnements plus attrayants. Ainsi, le coût implicite de la fuite des cerveaux pour l’économie marocaine est une entrave majeure à notre potentiel d’innovation, de recherche et de développement. Comment un pays peut-il aspirer à l’émergence lorsqu’il laisse partir ses forces vives ? Cette dynamique affecte directement la souveraineté du pays en termes de compétences critiques, nous rendant dépendants de l’extérieur pour des expertises vitales. Le Maroc, par son inertie, se positionne comme un fournisseur de main-d’œuvre qualifiée pour le monde, une posture qui exige une réévaluation urgente.

La Fuite des Cerveaux, un Frein au Nouveau Modèle de Développement ?

L’ambition du Maroc, formulée dans le Nouveau Modèle de Développement (NMD), est claire : positionner le royaume comme un acteur régional et international de premier plan, bâtir une société de la connaissance et de l’innovation, et assurer un développement humain et économique durable. Cependant, la révélation de la Fuite des Cerveaux Maroc comme exportateur net de capital humain pose une question fondamentale : comment concilier cette hémorragie de talents avec les objectifs grandioses du NMD ?

Le NMD repose sur plusieurs piliers stratégiques, dont le renforcement du capital humain et du capital immatériel [4, 6]. Or, la migration des compétences Maroc attaque directement ces fondations. Un déficit de personnel qualifié Maroc dans des secteurs clés freine l’innovation, affaiblit la compétitivité des entreprises locales et limite la capacité du pays à se projeter dans des filières à haute valeur ajoutée. Sans une masse critique d’ingénieurs, de chercheurs et d’experts, l’ambition de devenir un hub technologique ou un pôle d’excellence en recherche scientifique reste une chimère.

Au-delà de l’économie, les implications pour le bien-être social sont également profondes. Le manque de médecins et de professionnels de la santé, conséquence directe de la Fuite des Cerveaux Maroc, affaiblit le système de santé public, rendant l’accès aux soins plus difficile pour la population. Cela contredit directement les objectifs du NMD en matière de développement humain et de réduction des inégalités. L’attractivité des talents Maroc est non seulement une question économique, mais aussi une question de justice sociale et de souveraineté nationale. En somme, la gestion actuelle de la Fuite des Cerveaux Maroc n’est pas une simple perte tolérable ; c’est un obstacle majeur et sous-estimé à la concrétisation des visions stratégiques du Maroc, menaçant de vider de leur substance les ambitions les plus légitimes du Nouveau Modèle de Développement.

De la ‘Fuite’ au ‘Gain’ : Stratégies pour un Maroc Attractif et Réintégrateur

Inverser la tendance de la Fuite des Cerveaux Maroc n’est pas une utopie lointaine, mais une impérieuse nécessité. Cela exige un changement d’approche profond, transformant cette hémorragie de talents en une opportunité de ‘gain de cerveaux’. Le Maroc a le potentiel de devenir une terre d’opportunités pour ses propres talents, à condition d’adopter des stratégies audacieuses et concrètes.

Mettre en place des incitations au retour

Premièrement, il est impératif de mettre en place des stratégies efficaces et proactives pour attirer et réintégrer les diplômés marocains à l’étranger. Cela passe par des campagnes ciblées, des plateformes dédiées et, surtout, des incitations tangibles. Des mesures fiscales avantageuses, des facilités administratives pour le retour et la reconnaissance des diplômes et expériences internationales peuvent créer un environnement plus accueillant. Il est essentiel de montrer aux cerveaux marocains à l’étranger que leur pays a besoin d’eux et est prêt à les accueillir dignement.

Créer des opportunités professionnelles stimulantes

Deuxièmement, la création d’opportunités professionnelles stimulantes est le cœur de toute stratégie de rétention des diplômés Maroc. Cela signifie développer des pôles d’excellence dans des secteurs à haute valeur ajoutée, investir massivement dans la recherche et le développement, et encourager l’innovation et l’entrepreneuriat. Les salaires compétitifs, les perspectives d’évolution de carrière claires et la possibilité de travailler sur des projets d’envergure nationale sont des facteurs clés pour contrer la migration des compétences Maroc.

Développer des partenariats stratégiques avec la diaspora

Enfin, des partenariats stratégiques avec les pays hôtes peuvent encourager la réintégration. Ces collaborations pourraient faciliter le transfert de compétences, le co-développement de projets et même l’établissement de programmes de « retour temporaire » ou de « retour circulaire ». Capitaliser sur la diaspora qualifiée ne se limite pas à les faire revenir ; il s’agit aussi de les impliquer dans le développement du pays, même à distance. Le gouvernement, les entreprises et les universités doivent travailler de concert pour construire un écosystème où l’attractivité des talents Maroc est une priorité nationale. C’est en faisant du Maroc une terre où l’ambition trouve un écho, où l’innovation est encouragée et où les compétences sont valorisées, que nous transformerons la Fuite des Cerveaux Maroc en un formidable levier de développement.

Conclusion : L’Urgence d’un Nouveau Contrat avec nos Talents

La Fuite des Cerveaux Maroc n’est pas une fatalité inéluctable à laquelle le Royaume doit se résigner. C’est, au contraire, une conséquence directe et coûteuse d’une absence stratégique de politiques d’attraction et de rétention. Le Maroc investit lourdement dans la formation de son capital humain le plus précieux pour le « donner » ensuite aux économies étrangères, subventionnant leur développement au détriment du sien. Cette dynamique compromet sérieusement les ambitions du Nouveau Modèle de Développement et affaiblit notre capacité à bâtir une nation forte, innovante et résiliente.

La révélation de ce coût caché, de cette perte continue de potentiel, doit servir de catalyseur. Il est impératif que le Maroc reconnaisse l’urgence de cette situation et mette en place un nouveau contrat avec ses talents. Cela implique une révision profonde de nos politiques d’orientation, la création d’un environnement professionnel stimulant et compétitif, et l’établissement de ponts solides avec notre diaspora qualifiée. Seule une stratégie globale et volontariste permettra de transformer la Fuite des Cerveaux Maroc en un « gain de cerveaux », assurant ainsi l’avenir et la prospérité de notre nation.

L’heure n’est plus à l’observation passive, mais à l’action audacieuse. Il est temps d’investir non seulement dans la formation, mais aussi et surtout dans la rétention et la réintégration de nos esprits les plus brillants. Engageons-nous collectivement à faire du Maroc une terre où nos talents peuvent s’épanouir, innover et construire le futur que nous méritons tous.

Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc

Q1 : Si le Maroc forme autant de talents, pourquoi ne trouve-t-on pas assez de postes qualifiés localement ?

R1 : Le problème ne réside pas toujours dans l’absence totale de postes, mais plutôt dans un décalage entre les compétences formées, les attentes des diplômés et les besoins réels de l’économie marocaine. On observe ce décalage notamment en termes de secteurs à haute valeur ajoutée, de conditions de travail attractives et de perspectives de carrière. L’insuffisance de l’investissement dans la recherche et le développement, combinée à une bureaucratie parfois lourde, dissuade également la création de ces postes et freine l’attractivité des talents Maroc.

Q2 : Comment les « stratégies de retour des talents » pourraient-elles être concrètes et efficaces ?

R2 : Pour être efficaces, ces stratégies doivent être multidimensionnelles. Elles pourraient inclure des incitations fiscales ciblées pour les diplômés revenant au Maroc, des programmes d’aide à l’installation et à la recherche d’emploi, la création de « guichets uniques » pour faciliter les démarches administratives, et l’établissement de fonds pour soutenir l’entrepreneuriat des rapatriés. De plus, des initiatives de « résidence temporaire » ou de « mentorat à distance » pourraient maintenir le lien avec les cerveaux marocains à l’étranger.

Q3 : Quel est le rôle de la diaspora marocaine qualifiée qui ne souhaite pas revenir définitivement ?

R3 : La diaspora qualifiée, même si elle ne revient pas définitivement, représente un capital immense. Il est essentiel de mettre en place des mécanismes pour mobiliser cette expertise à distance. Cela peut prendre la forme de programmes de conseil, de transfert de technologie, de partenariats universitaires, de co-financement de projets de recherche, ou même de participation à des « task forces » nationales sur des défis spécifiques. Il s’agit de transformer la fuite des cerveaux en une source de collaboration internationale et de rayonnement pour le Maroc.

Q4 : Le Nouveau Modèle de Développement intègre-t-il explicitement des mesures contre la fuite des cerveaux ?

R4 : Bien que les sources ne mentionnent pas de lien explicite avec des mesures directes contre la Fuite des Cerveaux Maroc, les objectifs du NMD en matière de développement humain, de compétitivité économique et de valorisation du capital immatériel impliquent intrinsèquement la nécessité de retenir et d’attirer les talents. Une interprétation stratégique du NMD devrait donc faire de la lutte contre le déficit de personnel qualifié Maroc et de la rétention des diplômés Maroc une priorité transversale.

Les Révélations Clés en un Coup d’Œil

  • La Fuite des Cerveaux Maroc n’est pas une fatalité, mais la conséquence directe d’une absence stratégique de politiques d’attraction et de rétention nationales.
  • Le Maroc investit des ressources colossales dans la formation de ses élites pour ensuite les « donner » aux économies étrangères, subventionnant ainsi leur développement.
  • Un paradoxe criant existe : le pays manque cruellement de compétences clés tout en ayant un taux de chômage élevé parmi ses propres diplômés, révélant une déconnexion systémique.
  • Les politiques d’orientation actuelles agissent souvent comme un « tremplin » vers l’étranger, en l’absence de stratégies efficaces de réintégration et d’accompagnement des cerveaux marocains à l’étranger.
  • La gestion actuelle de la Fuite des Cerveaux Maroc est un obstacle majeur et sous-estimé à la concrétisation des ambitions du Nouveau Modèle de Développement, menaçant le capital humain et la compétitivité du Royaume.

Références

(1) [PDF] ENTRE FUITE ET GAIN DE CERVEAUX, LE RÔLE DES … ; 2025-09-25 ; 2025-10-06

https://www.policycenter.ma/sites/default/files/2025-09/RP12-25Aomar%20Ibourk%20&%20Tayeb%20Ghazi%20.pdf

(2) Fuite des cerveaux : une stratégie marocaine pour le retour s’impose ; 2025-10-13 ; 2025-10-15

https://leseco.ma/maroc/fuite-des-cerveaux-une-strategie-marocaine-pour-le-retour-simpose.html

(3) Étudiants à l’étranger: comment transformer la fuite des cerveaux en … ; 2025-10-13 ; 2025-10-14

https://fr.le360.ma/societe/etudiants-a-letranger-comment-transformer-la-fuite-des-cerveaux-en-levier-de-developpement_CNHBLWGEXFGJJLCF2YCLWZFKLY

(4) [PDF] Ipsos bva – Baromètre Fuite des cerveaux _ Septembre 2025 ; ; 2025-10-13

https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2025-09/ipsos-bva-barometre-fuite-cerveaux-2025-rapport-complet.pdf

(5) Enquête nationale sur la migration internationale – HCP ; 2025-01-01 ; 2025-08-29

https://www.hcp.ma/Enquete-nationale-sur-la-migration-internationale_a3237.html

(6) Hassan Hami – La Migration-immigration et la fuite à l’envers ; 2025-08-05 ;

https://medias24.com/chronique/la-migration-immigration-et-la-fuite-a-lenvers

(7) L’émigration marocaine : un impact ambivalent sur le marché du travail ; 2025-02-06 ; 2025-10-12

https://lecercledeseconomistes.fr/articles/monde/lemigration-marocaine-un-impact-ambivalent-sur-le-marche-du-travail/

(8) Fuite des cerveaux : la France peine à retenir ses compétences ; 2025-10-06 ; 2025-10-07

https://www.ccme.org.ma/fuite-des-cerveaux-la-france-peine-a-retenir-ses-competences

(9) Fuite des cerveaux – Wikipédia ; 2007-06-20 ; 2025-10-13

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fuitedescerveaux

Auteurs/autrices

  • Le Dr. Merzak, Président Fondateur de l'« Institut Territorium » à Ottawa-Ontario, est un leader visionnaire et un stratège reconnu en matière d'innovation, de transfert technologique et de recherche pour le développement (R4D). Fort de son expérience de chercheur scientifique, le Dr. Merzak se dédie à la co-création de systèmes d'innovation sociotechnique territoriaux, essentielles pour l'autonomisation des communautés et l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que des cibles de neutralité carbone de l'Accord de Paris.

    Son approche, profondément enracinée dans le pragmatisme et la prospective, l'a conduit à pionnier des plateformes en ligne qui favorisent l'apprentissage social et la co-création de feuilles de route durables à travers la planification de scénarios communautaires. Parmi ses créations phares figurent geoscenarios.world, une plateforme dédiée à démystifier les événements mondiaux et explorer les scénarios futurs ; gotit.network (Global Open Territorial Innovation & Technology), visant à mobiliser l'intelligence collective pour la co-création de connaissances ODD ; et sustainopia.world, qui valorise l'influence de l'action individuelle et citoyenne dans la construction d'un avenir durable. Le Dr. Merzak défend avec ferveur l'idée que l'intelligence collective, la connaissance tacite et la pensée systémique sont les leviers indispensables pour co-concevoir des avenirs plus prometteurs, du local au national, avec une attention particulière aux défis et opportunités du Maroc.

    Son engagement se manifeste également par des réalisations majeures : il a catalysé des partenariats internationaux, fondé le Forum International de l'e-Gouvernement à Dubaï et le Forum International des Collectivités Locales au Maroc, et promu des projets numériques et durables à l'échelle mondiale. Avec une expérience managériale au sein d'une firme de biotechnologie française et des rôles de conseil dans ce domaine, le Dr. Merzak a également orchestré des événements B2B d'envergure mondiale dans des secteurs variés. Sur le plan académique, il a servi des institutions prestigieuses comme l'Université Paris-Saclay et le King's College London. Récipiendaire de nombreuses distinctions, le Dr. Merzak a largement contribué à la littérature scientifique et est titulaire d'un Doctorat en biologie moléculaire et cellulaire du cancer de l'Université Paris-Diderot, en plus d'autres titres universitaires significatifs.

    Le Dr Merzak a contribué à la conception de MASA (Maroc Scenarios Strategic Analyst), un agent d'intelligence artificielle analytique dédiée à l’étude des dynamiques du développement marocain. Il soutient la plateforme marocscenarios.world dans son effort de recherche et de diffusion des connaissances, en lien avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et le cadre des Cinq Capitaux Stratégiques.

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  • Mohammed Benahmed : Ingénierie, stratégie et vision pour le Maroc de demain, en alignement avec le Nouveau Modèle de Développement

    Mohammed Benahmed s'illustre comme un expert émérite incarnant l'alliance de l'ingénierie rigoureuse, du management visionnaire et de la finance stratégique, avec un parcours témoignant d'une quête constante d'excellence au service de l’émergence du Maroc. Son expertise s'est forgée sur le terrain dans des chantiers d'infrastructures hydrauliques et maritimes d'envergure, essentiels au Capital Productif et Technologique du pays. Au Fonds d'Équipement Communal (FEC), la banque marocaine du développement local, il a piloté le financement et l'assistance technique des communes et des régions, consolidant une connaissance intime des défis de développement territorial durable et contribuant directement à la réalisation des ambitions du Nouveau Modèle de Développement (NMD) en matière d'équité territoriale et de Capital Social et Institutionnel.

    Salué pour son expertise en recherche et innovation, son parcours a été couronné par le prestigieux Prix de l'Économiste en économie, gestion et droit (1e édition en 2005), soulignant son excellence dans ces domaines. Cette distinction atteste de sa capacité à décrypter les enjeux socio-économiques avec une rigueur scientifique et une vision systémique, qualités qu'il met aujourd'hui au service des stratégies et des politiques publiques. Visionnaire, Mohammed Benahmed déploie son expertise comme dirigeant d’un cabinet de conseil de premier plan (CBN Développement), spécialisé dans l'accompagnement stratégique des organisations gouvernementales et privées. Il impulse également des dynamiques d'innovation en tant que co-fondateur-président de l'Alliance Maroc Innovation et Émergence, avec la conviction que le progrès se construit par une vision éclairée et une action déterminée, s'inscrivant pleinement dans le renforcement du Capital Humain et du Capital Productif & Technologique du Maroc, tel que prôné par le NMD. 

    Son engagement pour un Maroc souverain se traduit par une volonté d'éclairer les décisions stratégiques, d'identifier les leviers d'une croissance inclusive et de promouvoir une gouvernance transparente au service du bien commun. Ces objectifs sont au cœur des orientations du Nouveau Modèle de Développement, visant à consolider la souveraineté nationale et à assurer un développement pérenne pour le Maroc. M. Mohammed Benahmed est diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat en génie civil/hydraulique. Il détient également un diplôme de 3ème Cycle en management des organisations de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca (ISCAE) et une maîtrise en ingénierie mathématique de l'Université de Metz, France.

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