Eau, Énergie & Transition Verterenouvelables

L’efficacité énergétique reste le carburant le plus important et le moins cher pour le Maroc. Analyse des potentiels inexploités dans le bâtiment et l’industrie.

L'Efficacité Énergétique : Le "premier carburant" négligé. Le plus gros gisement d'économie est dans le bâtiment et l'industrie.

Introduction

Le Maroc brille sur la scène internationale, salué pour ses ambitions et ses réalisations en matière d’énergies renouvelables. Le Royaume s’est affirmé comme un champion des énergies vertes. Il est un modèle de décarbonation pour le continent africain, et un acteur majeur de la transition énergétique mondiale. Cette réussite tangible, largement médiatisée, donne l’image d’une souveraineté énergétique presque totale, propulsée par le vent et le soleil.

Pourtant, sous cette brillante surface, une vérité cruciale se cache. Si la production d’énergies renouvelables est une pierre angulaire de la politique énergétique marocaine, elle ne représente qu’une facette de l’équation. Une vérité essentielle se dessine : l’efficacité énergétique au Maroc, souvent reléguée au second plan, représente le gisement de « nouvelle » énergie le plus important et le moins coûteux. C’est un « premier carburant » inexploité. Son inaction grève lourdement le développement durable du pays. En embrassant pleinement cette dimension, le Maroc forgera sa véritable souveraineté énergétique et réalisera les pleines ambitions de son Nouveau Modèle de Développement.

SOMMAIRE
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Le Maroc, Champion des Énergies Vertes : Une Réussite Incontestable en Production

Le parcours du Maroc en matière d’énergie renouvelable est une histoire de vision et de détermination. Il positionne le Royaume comme un leader incontesté de la décarbonation. En effet, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a atteint 45 % en 2024. Ainsi, le Maroc est bien en avance sur son objectif de 52 % d’ici 2030, visant une puissance installée de 20 254 MW. Cette performance n’est pas passée inaperçue : le Maroc se classe au 8ème rang du CCPI 2025 (Climate Change Performance Index) [1], une reconnaissance internationale de ses efforts en matière de performance climatique.

Depuis 2015, la capacité installée en énergies vertes a pratiquement doublé. La capacité éolienne a triplé de manière impressionnante, atteignant 2 395 MW en 2024 [2]. Le solaire a également fortement augmenté, s’établissant à 951 MW. Cette dynamique positive se traduit concrètement par une diminution des importations d’électricité de 4,4 % jusqu’à avril 2025. C’est un signe tangible d’une souveraineté énergétique marocaine renforcée.

Des projets phares comme le centre de données à Dakhla, entièrement alimenté par 500 MW d’énergies renouvelables, illustrent cette ambition. Ils lient souveraineté énergétique et développement régional. Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable a intensifié l’octroi de licences pour des projets photovoltaïques en 2024. Il accélère ainsi le rythme de la transition énergétique du Maroc. Cette marche avant vers une production d’énergies vertes et une décarbonation exemplaires est une source légitime de fierté nationale et internationale. Cependant, elle nous invite à une réflexion plus profonde : est-ce suffisant pour garantir une sécurité énergétique durable et une prospérité inclusive pour le Maroc ? La réponse, aussi prometteuse soit la production, doit inclure un autre pilier essentiel.

Au-delà de l’Offre : L’Efficacité Énergétique, le ‘Premier Carburant’ Ignoré

Si l’expansion fulgurante des énergies renouvelables au Maroc est une réussite indéniable, une vérité moins éclatante mais tout aussi fondamentale demeure : la véritable transition énergétique ne se limite pas à produire plus d’énergie verte. Elle implique aussi de mieux la consommer. C’est ici que l’efficacité énergétique au Maroc entre en jeu. Ce concept est qualifié par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) de « premier carburant » mondial et du levier le moins coûteux pour décarboner et sécuriser l’approvisionnement énergétique.

Mais qu’est-ce que l’efficacité énergétique concrètement ? Et en quoi diffère-t-elle de l’augmentation de l’offre ? Il s’agit simplement de faire plus avec moins d’énergie. Il faut optimiser la consommation à tous les niveaux, de la conception des bâtiments à l’utilisation des équipements industriels. Pour le Maroc, malgré ses avancées en matière de politique énergétique, cette dimension reste un potentiel colossal largement inexploité. C’est un gisement d’énergie « nouvelle » qui ne demande qu’à être découvert et valorisé, particulièrement dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment.

La pertinence de l’efficacité énergétique pour la souveraineté énergétique marocaine est capitale. Une nation qui réduit sa dépendance aux combustibles fossiles diminue ses importations d’énergie. Elle ne se contente pas de produire plus d’électricité renouvelable ; elle consomme également moins. Ceci allège la pression sur ses infrastructures et ses finances. Ignorer ce pilier, c’est adopter une stratégie incomplète, où l’effort colossal de développement des énergies vertes est partiellement annulé par une consommation non optimisée. Le Maroc détient là une opportunité unique de renforcer son indépendance énergétique et de se prémunir contre les fluctuations des marchés mondiaux. Cette voie est encore sous-explorée.

La Révélation : Quand l’Inattention à l’Efficacité Coûte au Développement du Maroc

Voici la révélation centrale, souvent masquée par les succès éclatants de la production d’énergie renouvelable : l’inattention relative à l’efficacité énergétique coûte cher au Maroc. Cela se manifeste non seulement en termes financiers, mais aussi en entravant la pleine réalisation des objectifs de son Nouveau Modèle de Développement (NMD). Si l’on ne gère pas la demande avec la même rigueur que l’on stimule l’offre, le pays s’expose à des coûts directs et indirects considérables. Cela ralentit son chemin vers une croissance verte, décarbonée et inclusive.

Un manque à gagner colossal

Selon diverses analyses, l’optimisation de l’efficacité énergétique au Maroc pourrait générer des économies de plusieurs milliards de dollars sur les futures dépenses en infrastructure énergétique d’ici à 2050. Ces sommes colossales pourraient être réinvesties dans l’éducation, la santé, ou d’autres secteurs vitaux. Elles seraient ainsi mieux utilisées que d’être allouées à des infrastructures surdimensionnées pour une demande non maîtrisée. Le coût de l’inaction est donc un manque à gagner immense pour l’économie marocaine et pour le développement durable du pays.

L’obstacle ne réside pas dans l’absence de cadre législatif – la loi n° 47-09 encadre l’efficacité énergétique depuis 2011. Cependant, la difficulté réside dans la mobilisation et la coordination de tous les acteurs. Il faut aussi généraliser et appliquer strictement les normes et standards d’efficacité énergétique. Sans une généralisation des études d’impact énergétique et un contrôle renforcé des performances, les investissements ne peuvent pas atteindre leur plein potentiel.

Cette lacune entrave directement les objectifs du NMD. Comment le Maroc peut-il prétendre à une croissance verte et à une compétitivité industrielle accrue si ses entreprises et ses infrastructures consomment de l’énergie de manière inefficiente ? Comment peut-il créer des emplois verts à grande échelle si le secteur de l’efficacité énergétique n’est pas pleinement stimulé ? L’efficacité énergétique est un moteur de création de richesse, de compétitivité industrielle et de souveraineté économique. La négliger, c’est donc freiner non seulement la transition énergétique du Maroc, mais aussi l’ambition globale du Royaume de se positionner comme une économie résiliente et innovante. Une stratégie énergétique complète pour le Maroc doit impérativement réévaluer l’importance de ce « premier carburant ».

Chantiers Oubliés : Bâtiments et Industries, Laboratoires d’un Avenir Plus Efficace

Pour comprendre l’ampleur du gisement inexploité de l’efficacité énergétique au Maroc, il faut se tourner vers deux secteurs clés. Les bâtiments et l’industrie représentent une part significative de la consommation nationale. Ces « chantiers oubliés » constituent en réalité des leviers majeurs pour bâtir un avenir plus efficace. Des interventions ciblées pourraient avoir un impact transformateur sur la politique énergétique marocaine et la décarbonation du pays.

Le potentiel inexploité du secteur du bâtiment

Dans le secteur du bâtiment, le potentiel est énorme. Qu’il s’agisse de nouvelles constructions ou de la rénovation de l’existant, l’adoption de normes d’isolation thermique est essentielle. L’utilisation de systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) plus performants est également cruciale. Enfin, l’intégration de solutions d’éclairage intelligentes peut réduire drastiquement la consommation énergétique. Le parc immobilier marocain, en croissance rapide, offre une opportunité sans précédent d’intégrer l’efficacité énergétique dès la conception. Ceci évitera des coûts de rénovation futurs. De même, la rénovation énergétique des bâtiments existants, souvent anciens et mal isolés, représente un marché prometteur, capable de générer des emplois locaux et de réduire les factures d’énergie des ménages et des entreprises.

Optimiser l’énergie dans l’industrie marocaine

L’industrie, quant à elle, est un autre domaine à fort potentiel pour l’efficacité énergétique au Maroc. Les processus industriels sont souvent énergivores. L’optimisation des machines, la récupération de chaleur, l’amélioration des systèmes de moteurs et de pompage, ou encore l’intégration des technologies numériques pour le monitoring et le contrôle de la consommation, peuvent entraîner des économies substantielles. La modernisation des équipements industriels énergivores est une nécessité pour renforcer la compétitivité du secteur manufacturier marocain, tout en contribuant aux objectifs de transition énergétique du Maroc.

La loi n° 47-09, en vigueur depuis 2011, a posé les bases de cette démarche. Aujourd’hui, une nouvelle stratégie nationale d’efficacité énergétique est en cours de développement. Elle implique une large concertation avec les secteurs public, privé, la société civile et les collectivités territoriales. Cette initiative est cruciale pour traduire ce potentiel en actions concrètes. C’est en ciblant ces secteurs spécifiques avec des politiques incitatives, des normes contraignantes et un soutien à l’innovation que le Maroc pourra véritablement transformer son paysage énergétique et accélérer son développement durable. L’enjeu est de taille : passer d’une prise de conscience à une action massive et coordonnée.

Vers une Stratégie Holistique : Réconcilier Production et Consommation Intelligente au Maroc

Pour atteindre une souveraineté énergétique marocaine complète et pérenne, le Royaume doit dépasser la dichotomie stérile entre production d’énergies renouvelables et efficacité énergétique. La voie à suivre est celle d’une stratégie holistique. Elle réconcilie l’expansion de l’offre d’énergies vertes avec une gestion intelligente et optimisée de la demande. Cela implique un engagement renouvelé de tous les acteurs et une intégration de l’efficacité énergétique dans chaque strate de la planification et de l’investissement national.

Des objectifs ambitieux et des mécanismes clairs

La nouvelle stratégie nationale d’efficacité énergétique en cours de développement, fruit d’une large concertation multi-acteurs, est un pas dans la bonne direction. Elle doit non seulement définir des objectifs ambitieux, mais aussi des mécanismes clairs pour leur mise en œuvre. Cela passe par l’intégration systématique de l’efficacité énergétique dans tous les nouveaux projets d’investissement. Cela concerne les infrastructures publiques, les complexes industriels ou les développements urbains. De même, un plan d’action concret est nécessaire pour moderniser et rendre plus efficients les infrastructures et bâtiments existants.

Le rôle des acteurs clés

Le rôle des acteurs clés est primordial. Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable doit continuer à piloter et à coordonner cette stratégie. Il le fera en collaboration étroite avec l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), dont la mission est d’être le fer de lance de cette transformation. L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a un rôle crucial dans l’intégration de ces principes dans la gestion du réseau. Les entreprises privées, qu’elles soient du secteur des énergies renouvelables (comme Acwa Power, EEM, Théolia) ou des secteurs de l’industrie et du bâtiment au Maroc, doivent être des partenaires essentiels, à la fois innovateurs et implémenteurs de solutions d’efficacité énergétique.

Développer des synergies concrètes

Des synergies concrètes doivent être recherchées. Le projet de centre de données à Dakhla, alimenté par 500 MW d’énergies renouvelables, est un exemple prometteur d’intégration de la souveraineté numérique et énergétique. Toutefois, même dans un tel projet, l’efficacité d’usage des systèmes informatiques et de la climatisation est essentielle. Une énergie verte produite localement doit être consommée de manière intelligente pour maximiser son impact. La décentralisation de la production énergétique, notamment à travers les projets territoriaux, concourt à une approche plus démocratique et régionalisée. Mais cette démocratisation doit aussi s’accompagner d’une responsabilisation accrue vis-à-vis de la consommation.

En définitive, la politique énergétique marocaine doit adopter une vision intégrée. Chaque kilowatt produit et chaque kilowatt économisé sont valorisés de manière égale. C’est en faisant de l’efficacité énergétique un pilier central de sa transition que le Maroc pourra combler son déficit énergétique, réduire sa dépendance, et renforcer sa résilience face aux défis climatiques et économiques.

Le Pari de l’Avenir : L’Efficacité Énergétique, Clé d’une Souveraineté Marocaine Complète et Durable

Le Maroc est aujourd’hui à un moment charnière de son développement. Ayant solidement établi sa réputation de leader en matière de production d’énergies renouvelables, il est désormais impératif de capitaliser sur l’autre face de la médaille de la transition énergétique : l’efficacité énergétique au Maroc. Ce « premier carburant », souvent négligé, n’est pas une simple option technique, mais un impératif stratégique pour concrétiser la pleine souveraineté énergétique et réaliser les ambitions du Nouveau Modèle de Développement du Maroc.

La pleine adoption de l’efficacité énergétique débloquera un potentiel de croissance économique sans précédent. Elle stimulera la création de milliers d’emplois verts dans les secteurs de la rénovation, de l’ingénierie, et de la fabrication d’équipements performants. Cela renforcera ainsi la création de richesse et la compétitivité industrielle. Un puissant levier pour le développement d’un numérique durable réside également dans une énergie verte locale et optimisée dans son usage. Cette approche participative, illustrée par le cadre de concertation multi-acteurs pour la stratégie d’efficacité énergétique, reflète une gouvernance moderne et intégrée.

Le Maroc a l’opportunité unique de non seulement continuer sur sa lancée en matière d’énergies vertes, mais aussi de devenir un modèle mondial d’intégration de l’efficacité énergétique dans sa politique de développement. Ce faisant, il renforcera non seulement sa résilience énergétique, mais aussi sa résilience économique et sociale, offrant un avenir plus prospère et plus durable à ses citoyens. Le pari de l’avenir est celui d’une souveraineté marocaine complète, décarbonée, et intelligemment efficiente.

Il est temps d’agir, avec audace et perspicacité. Le Maroc a prouvé sa capacité à transformer sa vision en réalité. Le moment est venu de révéler le plein potentiel de l’efficacité énergétique et de l’ériger au rang de priorité nationale. C’est la clé d’un Maroc véritablement souverain, innovant et durable.

Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc

Q1 : Pourquoi l’efficacité énergétique est-elle aussi importante que la production d’énergies renouvelables pour le Maroc ?

L’efficacité énergétique est cruciale car elle réduit la demande globale d’énergie, diminuant ainsi le besoin de nouvelles capacités de production, même renouvelables. C’est le « premier carburant » car chaque unité d’énergie économisée équivaut à une unité produite, mais à un coût bien inférieur. Pour le Maroc, cela signifie moins d’investissements dans les infrastructures, une meilleure résilience face aux fluctuations des prix de l’énergie et une décarbonation plus rapide, consolidant ainsi sa souveraineté énergétique.

Q2 : Quels sont les principaux obstacles à une meilleure mise en œuvre de l’efficacité énergétique au Maroc ?

Les obstacles incluent la difficulté à mobiliser et coordonner tous les acteurs (public, privé, citoyens), le manque de généralisation et d’application stricte des normes et standards d’efficacité énergétique, ainsi que la complexité d’intégrer l’efficacité énergétique dans les nouveaux projets d’investissement et les infrastructures existantes. Il y a aussi un déficit de sensibilisation et d’incitations financières suffisantes pour encourager les investissements dans ce domaine, notamment dans les secteurs de l’industrie et des bâtiments au Maroc.

Q3 : Comment l’efficacité énergétique peut-elle spécifiquement stimuler le Nouveau Modèle de Développement (NMD) du Maroc ?

L’efficacité énergétique contribue directement aux objectifs du NMD en favorisant une « croissance verte, décarbonée et inclusive ». Elle permet des économies substantielles pour l’État et les entreprises, libérant des ressources pour d’autres investissements. Elle crée des emplois verts qualifiés dans la rénovation, l’audit énergétique et les technologies intelligentes, renforçant la compétitivité industrielle du Maroc et son autonomie technologique. C’est un pilier essentiel pour un développement durable qui ne laisse personne de côté.

Q4 : Quels sont les secteurs où le potentiel d’efficacité énergétique est le plus important au Maroc et quelles actions concrètes pourraient être mises en œuvre ?

Les secteurs du bâtiment et de l’industrie présentent les potentiels les plus importants. Dans le bâtiment, des actions concrètes incluent la généralisation des normes d’isolation thermique, l’utilisation de matériaux locaux et durables, et la promotion de la rénovation énergétique. Dans l’industrie, il s’agit de la modernisation des équipements énergivores, de l’optimisation des processus industriels, et de l’implémentation de systèmes de gestion de l’énergie intelligents. Des politiques d’incitation fiscale, des études d’audit obligatoires et un renforcement des capacités techniques sont essentiels.

Les Révélations Clés en un Coup d’Œil

  • Le « Premier Carburant » Inexploité : Malgré les succès dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique au Maroc reste le gisement le plus important et le moins coûteux pour décarboner et sécuriser l’approvisionnement, un potentiel largement sous-estimé.
  • Un Coût Caché pour le Développement : La négligence de l’efficacité énergétique entraîne des coûts indirects significatifs et freine la pleine réalisation des ambitions de croissance verte et de compétitivité du Nouveau Modèle de Développement du Maroc.
  • Les Secteurs-Clés à Transformer : Les bâtiments et l’industrie représentent les principaux « chantiers oubliés » où une intervention ciblée en efficacité énergétique pourrait générer des milliards de dollars d’économies et des milliers d’emplois.
  • La Souveraineté Complète Passe par l’Équilibre : Une véritable souveraineté énergétique marocaine exige une stratégie holistique qui réconcilie l’expansion de la production d’énergies vertes avec une gestion intelligente et optimisée de la consommation d’énergie.
  • Un Impératif Stratégique pour l’Avenir : L’efficacité énergétique n’est pas une option, mais un levier crucial pour le développement durable du Maroc, la création de richesse, et le positionnement du Royaume comme un leader mondial de la transition écologique.

Références

(1) Le Maroc 8e au classement mondial du CCPI 2025 ; 2024-12-03 ; 2024-12-07

https://mtedd.gov.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=590%3Aperformance-climatique-le-maroc-8e-au-classement-mondial-du-ccpi-2025&catid=35&lang=en&Itemid=101

(2) Le Marché de l ENR et efficacité énergétique au Maroc ; 2022-12-02 ; 2025-10-16

https://www.teamfrance-export.fr/fiche-marche/transition-ecologique/enr-et-efficacite-energetique/MA

(3) Transition énergétique: Le Maroc à l avant-garde d un nouveau … ; 2025-08-01 ; 2025-10-13

https://maroc-diplomatique.net/transition-energetique-le-maroc-a-lavant-garde-dun-nouveau-modele-territorial/

(4) Énergies renouvelables: le Maroc a quasiment doublé la capacité … ; 2025-07-18 ; 2025-10-15

https://fr.le360.ma/economie/energies-renouvelables-le-maroc-a-quasiment-double-la-capacite-installee-en-une-decennie_XFZ3GJ3WPRBGLFZGJSUHB26GIY

(5) [PDF] Rapport Economique et Financier 2025 ; ; 2024-12-13

https://www.finances.gov.ma/Publication/db/2025/Rapport-economique-financier_Fr.pdf

(6) Élaboration du projet de la stratégie nationale de l efficacité … ; 2025-04-23 ; 2025-08-31

https://www.mem.gov.ma/Pages/secteurffee.html?e=3&prj=38

(7) [PDF] Rapport d activité – AMEE ; ;

https://amee.ma/sites/default/files/inline-files/RA%20version%20court.pdf

(8) Il y a certes une amélioration tangible de l efficacité énergétique du … ; 2025-02-18 ; 2025-02-27

https://ecoactu.ma/certes-une-amelioration-tangible

(9) ​Production d électricité au Maroc : Vers une autosuffisance … ; 2025-06-30 ; 2025-10-09

https://www.lopinion.ma/%E2%80%8BProduction-d-electricite-au-Maroc-Vers-une-autosuffisance-energetique-renforcee-malgre-les-aleas-des-renouvelables_a69325.html

(10) une feuille de route pour développer l efficacité énergétique, au … ; 2025-06-18 ; 2025-10-16

https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2025/06/18/a-roadmap-to-scale-up-energy-efficiency-for-jobs-affordable-and-reliable-energy

Auteur/autrice

  • Mohammed Benahmed : Ingénierie, stratégie et vision pour le Maroc de demain, en alignement avec le Nouveau Modèle de Développement

    Mohammed Benahmed s'illustre comme un expert émérite incarnant l'alliance de l'ingénierie rigoureuse, du management visionnaire et de la finance stratégique, avec un parcours témoignant d'une quête constante d'excellence au service de l’émergence du Maroc. Son expertise s'est forgée sur le terrain dans des chantiers d'infrastructures hydrauliques et maritimes d'envergure, essentiels au Capital Productif et Technologique du pays. Au Fonds d'Équipement Communal (FEC), la banque marocaine du développement local, il a piloté le financement et l'assistance technique des communes et des régions, consolidant une connaissance intime des défis de développement territorial durable et contribuant directement à la réalisation des ambitions du Nouveau Modèle de Développement (NMD) en matière d'équité territoriale et de Capital Social et Institutionnel.

    Salué pour son expertise en recherche et innovation, son parcours a été couronné par le prestigieux Prix de l'Économiste en économie, gestion et droit (1e édition en 2005), soulignant son excellence dans ces domaines. Cette distinction atteste de sa capacité à décrypter les enjeux socio-économiques avec une rigueur scientifique et une vision systémique, qualités qu'il met aujourd'hui au service des stratégies et des politiques publiques. Visionnaire, Mohammed Benahmed déploie son expertise comme dirigeant d’un cabinet de conseil de premier plan (CBN Développement), spécialisé dans l'accompagnement stratégique des organisations gouvernementales et privées. Il impulse également des dynamiques d'innovation en tant que co-fondateur-président de l'Alliance Maroc Innovation et Émergence, avec la conviction que le progrès se construit par une vision éclairée et une action déterminée, s'inscrivant pleinement dans le renforcement du Capital Humain et du Capital Productif & Technologique du Maroc, tel que prôné par le NMD. 

    Son engagement pour un Maroc souverain se traduit par une volonté d'éclairer les décisions stratégiques, d'identifier les leviers d'une croissance inclusive et de promouvoir une gouvernance transparente au service du bien commun. Ces objectifs sont au cœur des orientations du Nouveau Modèle de Développement, visant à consolider la souveraineté nationale et à assurer un développement pérenne pour le Maroc. M. Mohammed Benahmed est diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat en génie civil/hydraulique. Il détient également un diplôme de 3ème Cycle en management des organisations de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca (ISCAE) et une maîtrise en ingénierie mathématique de l'Université de Metz, France.

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