Eau, Énergie & Transition Verteressources hydriques

Le Milliard de M³ Oublié : Pourquoi le Maroc Ne Finance Pas l’Eau Réutilisée (Le Gâchis Criminel Face à la Sécheresse).

La REUT : la seule source d'eau garantie. Le Maroc doit libérer le potentiel d'un milliard de m³ (moins de 10% réalisé).

Introduction

Les Eaux Usées Réutilisées Maroc constituent un pilier stratégique de la politique de l’eau du Royaume, notamment pour faire face à la pénurie et soutenir des secteurs comme l’agriculture, l’industrie et l’irrigation des espaces verts. Le programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (2020-2027) fixe des objectifs ambitieux, visant notamment à réutiliser 100 millions de m3 d’eaux usées par an d’ici 2027 et 340 millions de m3 d’ici 2050. Ces eaux traitées servent à l’irrigation des golfs, des espaces verts, aux usages industriels, à la lutte contre les incendies et à la recharge des nappes phréatiques.

Le Maroc, terre de contrastes et de résilience, se trouve à un carrefour existentiel face à la menace grandissante de la raréfaction de l’eau. Les images de barrages à sec ont gravé dans les esprits la dure réalité d’une crise hydrique profonde, exacerbée par les changements climatiques et une démographie galopante. En réponse, le Royaume a déployé des efforts colossaux et des investissements sans précédent, mobilisant des solutions traditionnelles et non-conventionnelles, du renforcement des infrastructures d’irrigation à la construction de stations de dessalement de l’eau de mer. Pourtant, au milieu de cette course contre la montre pour assurer la sécurité hydrique du pays, une ressource essentielle, un véritable « or bleu » dormant, demeure largement sous-exploitée : les eaux usées traitées (REUT). L’illusion prédominante est que toutes les pistes sont activement et pleinement explorées. Cet article se propose de briser cette illusion et de révéler comment le Maroc néglige un potentiel hydrique colossal, estimé à près d’un milliard de mètres cubes, dont la pleine valorisation pourrait redéfinir la trajectoire de son Nouveau Modèle de Développement (NMD) et offrir une résilience inattendue face aux défis hydriques Maroc.

Le Mirage des Pluies : Une Brève Accalmie pour les Eaux du Maroc ?

Les dernières pluies, bienfaitrices et tant attendues, ont insufflé une lueur d’espoir. Les chiffres récents attestent d’une amélioration notable, avec les réserves hydriques des barrages marocains ayant gagné près de 2 milliards de m³ d’eau en moins de deux mois, portant leur taux de remplissage de 27,8% à 39,8% entre mars et avril 2025. Ces bonnes nouvelles, saluées par tous, sont le reflet des efforts gouvernementaux massifs pour endiguer la crise, notamment à travers des projets d’interconnexion des bassins fluviaux et la multiplication des stations de dessalement. Le Maroc semble déterminé à diversifier ses sources, à moderniser ses infrastructures et à améliorer la gestion de l’eau Maroc.

Mais cette accalmie est-elle une inversion de tendance ou un simple répit dans une bataille bien plus longue et complexe ? Ces gains récents, aussi précieux soient-ils, sont-ils suffisants pour inverser la trajectoire de la raréfaction de l’eau au Maroc ? La crise hydrique n’est pas qu’un phénomène cyclique lié aux précipitations ; elle est structurelle, ancrée dans des vulnérabilités climatiques et des pressions démographiques persistantes. Les solutions actuelles, aussi innovantes soient-elles, sont-elles véritablement exhaustives face à l’urgence climatique et à la croissance des besoins ? La question fondamentale demeure : le Maroc a-t-il réellement activé tous les leviers disponibles pour garantir sa souveraineté hydrique à long terme ? Le lecteur doit comprendre que, malgré des améliorations temporaires et des investissements conséquents dans les infrastructures, la crise hydrique au Maroc reste un défi structurel profond, nécessitant des solutions complémentaires et pérennes.

Au-delà des Barrages et du Dessalement : Le Grand Potentiel Oublié de l’Eau ‘Usée’ au Maroc

Si les barrages et le dessalement sont des piliers incontournables des stratégies hydriques Maroc, il est impératif d’élargir l’horizon des solutions. Dans le domaine des ressources hydriques non conventionnelles, une opportunité majeure, souvent reléguée au second plan, se profile : la réutilisation des eaux usées traitées (REUT). L’idée même d’utiliser de l’eau « usée » peut sembler contre-intuitive à première vue, mais elle représente, pour de nombreux pays en situation de stress hydrique, une source d’approvisionnement fiable, locale et résiliente. La promotion de la REUT est reconnue par les experts et le gouvernement comme une opportunité significative, capable de compléter efficacement les sources traditionnelles.

Pourquoi, alors, cette solution reste-t-elle marginale dans le paysage de la gestion de l’eau au Maroc ? Les stratégies actuelles sont-elles suffisamment audacieuses pour intégrer pleinement cette ressource souvent perçue comme un déchet plutôt qu’un trésor ? Le dessalement, bien que vital, est coûteux en énergie et en investissements. Les barrages dépendent des aléas climatiques. La REUT, elle, offre une source constante, renouvelable et dont la production est intrinsèquement liée à l’activité humaine. Comment le Maroc peut-il diversifier efficacement ses sources d’approvisionnement en eau pour garantir une sécurité hydrique à long terme, si une partie significative de son potentiel reste inexploitée ? Le lecteur doit réaliser qu’il existe des sources d’eau alternatives, moins glamour mais potentiellement très efficaces, qui ne sont pas encore pleinement intégrées dans la stratégie nationale de l’eau du Maroc.

Le Paradoxe du Milliard de M³ : Pourquoi le Maroc ‘Gaspille’ son Or Bleu?

C’est ici que réside le cœur de notre révélation, un paradoxe qui interpelle : le potentiel de la REUT au Maroc est estimé à près d’un milliard de mètres cubes annuels. Pour mettre ce chiffre en perspective, c’est l’équivalent de la consommation annuelle d’eau potable provenant des barrages, à laquelle s’ajoutent 500 à 700 millions de m³ puisés dans les nappes phréatiques et via le dessalement. Un milliard de mètres cubes représente une source d’eau colossale, comparable en volume à celle des barrages pour l’alimentation en eau potable. Pourtant, moins de 10% de ce potentiel est actuellement exploité dans le pays.

Ce gâchis d’une ressource si vitale est d’autant plus criant que la rareté de l’eau Maroc est une réalité quotidienne. Pourquoi cette sous-exploitation flagrante ? Les obstacles sont multiples et complexes. Premièrement, le coût initial élevé des solutions de traitement et d’acheminement des eaux usées est un frein majeur. L’investissement dans les infrastructures de traitement des eaux usées au Maroc pour atteindre les normes de réutilisation est considérable. Deuxièmement, la perception publique joue un rôle crucial. Malgré les avancées technologiques garantissant la qualité des eaux usées réutilisées, un certain stigmate persiste, limitant leur acceptation, notamment en agriculture et pour l’irrigation des espaces verts. Enfin, des barrières réglementaires, institutionnelles et techniques peuvent ralentir le déploiement.

Comment se fait-il qu’une source d’eau d’une telle ampleur soit si peu valorisée alors que la crise est d’une urgence absolue, et que 72% des Marocains considèrent la crise de l’eau comme une urgence absolue ? Le lecteur doit être frappé par l’ampleur du potentiel inexploité de la REUT et comprendre que les freins sont multiples (économiques, perceptuels, infrastructurels) mais non insurmontables, soulignant une lacune stratégique dans le traitement des eaux usées au Maroc.

REUT : Le Capital Hydrique Dormant, Pilier Indispensable du Nouveau Modèle de Développement (NMD)

La sous-exploitation des eaux usées réutilisées Maroc n’est pas seulement une perte d’eau, c’est une lacune stratégique qui compromet la résilience du Nouveau Modèle de Développement (NMD). La REUT n’est pas une simple option ; elle est un « capital hydrique dormant » stratégique, sous-estimé et pourtant essentiel, dont la pleine exploitation est intrinsèquement liée aux ambitions de durabilité environnementale et économique du Maroc. Le NMD appelle à une gestion plus efficace et durable des ressources, à une diversification de l’économie et à un renforcement de la résilience face aux chocs externes, dont le changement climatique est le plus pressant.

En ne valorisant pas pleinement ce milliard de mètres cubes, le Maroc passe à côté d’une ressource renouvelable, locale et constante, qui réduit la dépendance aux précipitations aléatoires et aux coûteuses usines de dessalement. Ce capital dormant offre une solution résiliente face aux changements climatiques, en libérant les ressources en eau douce pour des usages plus nobles, comme l’eau potable, tout en fournissant une eau adaptée pour l’irrigation agricole, l’industrie et l’arrosage des espaces verts.

La non-valorisation de ce capital dormant entrave directement l’atteinte des objectifs de durabilité du NMD. Quel est le coût réel de cette sous-exploitation pour l’économie et l’environnement marocains ? Il se chiffre en pertes de production agricole, en pression accrue sur les nappes phréatiques déjà surexploitées, en impacts sur la biodiversité et en investissements supplémentaires dans des solutions à plus forte empreinte carbone et énergétique. Le lecteur doit saisir la portée stratégique de la REUT comme un pilier fondamental pour la sécurité hydrique du Maroc et sa contribution directe à la réussite du NMD, au-delà des solutions hydriques plus « conventionnelles.

Des Implications Profondes : Redessiner l’Avenir du Maroc avec les Eaux Usées Réutilisées

L’intégration massive des eaux usées réutilisées transformerait en profondeur de nombreux secteurs au Maroc et aurait des implications positives sur les 5 Capitaux Stratégiques du pays. Pour l’agriculture, qui représente la majeure partie de la consommation d’eau, la REUT offrirait une source fiable et pérenne, allégeant la pression sur les ressources en eau douce et permettant la modernisation des réseaux d’irrigation. Cela renforcerait le capital naturel et le capital humain des agriculteurs. L’industrie, confrontée à des contraintes croissantes sur l’eau, pourrait également bénéficier d’une source d’eau industrielle, réduisant ses coûts et son empreinte environnementale, contribuant ainsi au capital productif.

Dans les villes, l’utilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des parcs et golfs, le nettoyage des voiries ou l’alimentation de certaines industries locales libérerait de grandes quantités d’eau potable pour la consommation humaine, améliorant directement le capital social et renforçant les stratégies hydriques Maroc. Les opportunités d’investissement dans les infrastructures hydriques, y compris le traitement des eaux usées et les technologies d’économie d’eau, sont immenses et pourraient créer de nouveaux emplois et stimuler l’économie locale.

Les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux concrets d’une politique ambitieuse de REUT sont innombrables. Cela réduirait la vulnérabilité du Maroc aux sécheresses, renforcerait sa souveraineté hydrique et positionnerait le Royaume comme un leader régional en matière de gestion durable de l’eau. La prise de conscience de 72% des Marocains de l’urgence de la crise de l’eau est un atout formidable pour soutenir des initiatives ambitieuses de réutilisation eau Maroc. Le lecteur doit comprendre l’impact transformateur que la pleine exploitation de la REUT pourrait avoir sur la durabilité environnementale et économique du Maroc, affectant directement plusieurs de ses capitaux stratégiques.

Vers une Révolution Bleue : Le Projet ‘Eaux Usées Réutilisées Maroc’ comme Modèle

Le temps n’est plus à l’hésitation. Pour débloquer ce capital hydrique dormant, le Maroc a besoin d’une véritable « Révolution Bleue » axée sur la REUT. Si le gouvernement a déjà manifesté sa volonté de promouvoir la réutilisation des eaux usées traitées, il est impératif d’accélérer le pas. Les défis hydriques Maroc exigent des actions audacieuses et concertées.

Quelles mesures concrètes le gouvernement, le secteur privé et la société civile doivent-ils prendre ?

  • Investissements stratégiques : Des incitations financières, des partenariats public-privé (PPP) et des fonds dédiés pour réduire le coût initial élevé des stations de traitement et des réseaux de distribution sont cruciaux.
  • Cadre réglementaire clair et harmonisé : Des normes de qualité d’eau pour les différents usages (irrigation, industrie, récréatif) doivent être clairement définies et appliquées rigoureusement pour garantir la sécurité sanitaire et rassurer les utilisateurs.
  • Sensibilisation et acceptation publique : La société civile et les ONG ont un rôle essentiel à jouer pour changer la perception de la réutilisation eau Maroc. Des campagnes d’information transparentes et éducatives sont nécessaires pour montrer les bénéfices et la sécurité de cette solution.
  • Innovation et recherche : Encourager la recherche et le développement de technologies de traitement des eaux usées plus efficaces et moins coûteuses.
  • Planification intégrée : Intégrer pleinement la REUT dans la planification urbaine, agricole et industrielle, en identifiant les zones où la demande en eau non potable est forte et où les installations de traitement des eaux usées sont proches.

La pleine exploitation des eaux usées réutilisées Maroc n’est pas une simple mesure technique ; c’est un changement de paradigme, une vision audacieuse pour l’avenir. C’est reconnaître que la solution à la rareté de l’eau n’est pas toujours dans la quête de nouvelles sources lointaines, mais aussi dans la valorisation intelligente de ce que nous avons déjà, de ce que nous produisons quotidiennement. C’est une question de durabilité, d’autonomie et de sagesse collective. Le lecteur doit être inspiré à envisager la REUT non plus comme une mesure marginale, mais comme une solution centrale et urgente, nécessitant une volonté politique forte, des investissements stratégiques et une sensibilisation accrue pour initier une véritable « Révolution Bleue » au Maroc.

Conclusion

La crise hydrique au Maroc nous confronte à un choix stratégique : continuer à gérer l’urgence avec des solutions partielles, ou embrasser une vision audacieuse qui valorise pleinement chaque goutte d’eau. La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) est plus qu’une technologie ; c’est un levier de transformation capable de débloquer près d’un milliard de mètres cubes de capital hydrique dormant, essentiel pour la résilience et la prospérité du pays.

Il est impératif que le Maroc reconnaisse la REUT non pas comme une option de dernier recours, mais comme un pilier central de ses stratégies hydriques futures, complémentaire aux barrages et au dessalement. En investissant massivement, en adaptant son cadre réglementaire et en changeant les perceptions, le Royaume peut non seulement surmonter les défis hydriques Maroc, mais aussi tracer la voie vers un avenir de souveraineté et de durabilité, pleinement aligné sur les aspirations de son Nouveau Modèle de Développement. La pleine valorisation de la REUT est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour l’économie et le bien-être social de chaque citoyen marocain.

L’heure est à l’action. Chaque jour de sous-exploitation de ce potentiel est une occasion manquée de renforcer notre sécurité hydrique et de bâtir un Maroc plus résilient. Engageons-nous collectivement à transformer cette révélation en une révolution concrète pour l’eau au Maroc.

Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc

La REUT est-elle vraiment sûre pour tous les usages, y compris l’irrigation alimentaire ?

Oui, absolument. Lorsque les eaux usées sont soumises à un traitement avancé et rigoureux, elles peuvent atteindre des normes de qualité élevées, garantissant leur sécurité pour divers usages, y compris l’irrigation agricole. Des pays comme Israël, Singapour ou la Californie réutilisent depuis des décennies leurs eaux usées traitées pour l’agriculture, avec des protocoles sanitaires stricts qui éliminent les risques. Le défi pour le Maroc est d’établir et de faire respecter des normes claires et une surveillance continue.

Quels sont les principaux freins à l’acceptation de la REUT par le public marocain ?

Les freins sont principalement d’ordre psychologique et culturel, souvent liés à une méconnaissance des processus de traitement des eaux usées et à la perception de l’eau comme une ressource « sacrée » ou « pure ». La réticence s’explique aussi par un manque de confiance dans la qualité de l’eau traitée. Une communication transparente, des campagnes de sensibilisation et des démonstrations concrètes de l’efficacité et de la sécurité du traitement des eaux usées sont essentielles pour surmonter ces obstacles.

Le coût initial élevé des infrastructures REUT est-il vraiment un obstacle insurmontable pour le Maroc ?

Bien que les investissements initiaux soient significatifs, ils doivent être considérés comme un investissement stratégique à long terme. Le coût de ne pas investir dans la REUT est bien plus élevé, se manifestant par une dépendance accrue aux aléas climatiques, des coûts énergétiques élevés pour le dessalement et un stress croissant sur les ressources en eau douce. Des mécanismes de financement innovants (PPP, subventions ciblées, fiscalité de l’eau) peuvent rendre ces projets viables et rentables sur le long terme.

Comment le gouvernement marocain peut-il accélérer l’intégration de la REUT dans sa politique hydrique ?

L’accélération passe par une combinaison de mesures : une volonté politique forte se traduisant par des objectifs chiffrés et contraignants, un cadre législatif et réglementaire clair, incitatif et cohérent, des investissements publics massifs complétés par des partenariats privés, et un programme national de sensibilisation et d’éducation. L’intégration de la REUT dans la planification territoriale et sectorielle est également cruciale pour assurer une adoption systématique.

Les Révélations Clés en un Coup d’Œœil

  • Potentiel inexploité colossal : Le Maroc dispose d’un potentiel de réutilisation des eaux usées (REUT) de près d’un milliard de mètres cubes par an, comparable à sa consommation annuelle d’eau potable issue des barrages, mais moins de 10% est actuellement valorisé.
  • Crise hydrique structurelle : Malgré des pluies récentes et des investissements significatifs dans le dessalement et les barrages, la crise hydrique au Maroc reste un défi profond, que les solutions actuelles seules ne peuvent résoudre de manière pérenne.
  • Capital hydrique dormant : La REUT représente un « capital hydrique dormant » stratégique et durable, dont la pleine exploitation est vitale pour la résilience du Nouveau Modèle de Développement (NMD) du Maroc et pour garantir sa souveraineté hydrique.
  • Obstacles surmontables : Les freins à la généralisation de la REUT sont multiples (coût initial, perception publique, cadre réglementaire) mais non insurmontables, nécessitant une volonté politique, des investissements stratégiques et une sensibilisation accrue.
  • Révolution Bleue nécessaire : Le Maroc a l’opportunité d’initier une « Révolution Bleue » en plaçant la REUT au cœur de ses stratégies hydriques, ce qui aurait des implications transformatrices pour l’agriculture, l’industrie, l’urbanisme et le bien-être de ses citoyens.

Références

(1) [PDF] chantier costea « reuse – reutilisation des eaux usees en agriculture … ; 2023-12-08 ; 2025-09-21

https://www.pseau.org/outils/ouvrages/costeachantiercosteareusereutilisationdeseauxuseesenagriculturerapportdesynthesemaroc2022.pdf

(2) Réserves hydriques : près de 2 milliards de m³ d’eau gagnés en … ; 2025-04-18 ; 2025-07-21

https://medias24.com/2025/04/18/reserves-hydriques-pres-de-2-milliards-de-m%C2%B3-deau-gagnes-en-moins-de-deux-mois

(3) Crise hydrique au Maroc : Entre gestion d’urgence et refonte … ; 2025-02-26 ; 2025-03-07

https://maroc-diplomatique.net/crise-hydrique-au-maroc-entre-gestion-durgence-et-refonte-structurelle/

(4) Le Maroc parmi les pays les plus conscients de la crise de l’eau … ; 2025-03-21 ; 2025-09-30

https://lematin.ma/societe/le-maroc-parmi-les-pays-les-plus-conscients-de-la-crise-de-leau/269468

(5) Stratégie Stress Hydrique Maroc 2025 – YouTube ; 2025-09-27 ;

https://www.youtube.com/watch?v=I3RQRGJByBw

(6) [PDF] RENEWABLES 2025 GLOBAL STATUS REPORT – REN21 ; 2025-05-15 ;

https://www.ren21.net/gsr-2025/downloads/pdf/go/GSR2025GO2025Full_Report.pdf

(7) SIAM 2025 : Ahmed El Bouari et Nizar Baraka présentent le plan du … ; 2025-04-22 ; 2025-06-15

https://www.maroc-hebdo.com/article/siam-2025-ahmed-el-bouari-et-nizar-baraka-presentent-le-plan-du-maroc-face-a-la-secheresse

Auteurs/autrices

  • Mohammed Benahmed : Ingénierie, stratégie et vision pour le Maroc de demain, en alignement avec le Nouveau Modèle de Développement

    Mohammed Benahmed s'illustre comme un expert émérite incarnant l'alliance de l'ingénierie rigoureuse, du management visionnaire et de la finance stratégique, avec un parcours témoignant d'une quête constante d'excellence au service de l’émergence du Maroc. Son expertise s'est forgée sur le terrain dans des chantiers d'infrastructures hydrauliques et maritimes d'envergure, essentiels au Capital Productif et Technologique du pays. Au Fonds d'Équipement Communal (FEC), la banque marocaine du développement local, il a piloté le financement et l'assistance technique des communes et des régions, consolidant une connaissance intime des défis de développement territorial durable et contribuant directement à la réalisation des ambitions du Nouveau Modèle de Développement (NMD) en matière d'équité territoriale et de Capital Social et Institutionnel.

    Salué pour son expertise en recherche et innovation, son parcours a été couronné par le prestigieux Prix de l'Économiste en économie, gestion et droit (1e édition en 2005), soulignant son excellence dans ces domaines. Cette distinction atteste de sa capacité à décrypter les enjeux socio-économiques avec une rigueur scientifique et une vision systémique, qualités qu'il met aujourd'hui au service des stratégies et des politiques publiques. Visionnaire, Mohammed Benahmed déploie son expertise comme dirigeant d’un cabinet de conseil de premier plan (CBN Développement), spécialisé dans l'accompagnement stratégique des organisations gouvernementales et privées. Il impulse également des dynamiques d'innovation en tant que co-fondateur-président de l'Alliance Maroc Innovation et Émergence, avec la conviction que le progrès se construit par une vision éclairée et une action déterminée, s'inscrivant pleinement dans le renforcement du Capital Humain et du Capital Productif & Technologique du Maroc, tel que prôné par le NMD. 

    Son engagement pour un Maroc souverain se traduit par une volonté d'éclairer les décisions stratégiques, d'identifier les leviers d'une croissance inclusive et de promouvoir une gouvernance transparente au service du bien commun. Ces objectifs sont au cœur des orientations du Nouveau Modèle de Développement, visant à consolider la souveraineté nationale et à assurer un développement pérenne pour le Maroc. M. Mohammed Benahmed est diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat en génie civil/hydraulique. Il détient également un diplôme de 3ème Cycle en management des organisations de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca (ISCAE) et une maîtrise en ingénierie mathématique de l'Université de Metz, France.

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  • Le Dr. Merzak, Président Fondateur de l'« Institut Territorium » à Ottawa-Ontario, est un leader visionnaire et un stratège reconnu en matière d'innovation, de transfert technologique et de recherche pour le développement (R4D). Fort de son expérience de chercheur scientifique, le Dr. Merzak se dédie à la co-création de systèmes d'innovation sociotechnique territoriaux, essentielles pour l'autonomisation des communautés et l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que des cibles de neutralité carbone de l'Accord de Paris.

    Son approche, profondément enracinée dans le pragmatisme et la prospective, l'a conduit à pionnier des plateformes en ligne qui favorisent l'apprentissage social et la co-création de feuilles de route durables à travers la planification de scénarios communautaires. Parmi ses créations phares figurent geoscenarios.world, une plateforme dédiée à démystifier les événements mondiaux et explorer les scénarios futurs ; gotit.network (Global Open Territorial Innovation & Technology), visant à mobiliser l'intelligence collective pour la co-création de connaissances ODD ; et sustainopia.world, qui valorise l'influence de l'action individuelle et citoyenne dans la construction d'un avenir durable. Le Dr. Merzak défend avec ferveur l'idée que l'intelligence collective, la connaissance tacite et la pensée systémique sont les leviers indispensables pour co-concevoir des avenirs plus prometteurs, du local au national, avec une attention particulière aux défis et opportunités du Maroc.

    Son engagement se manifeste également par des réalisations majeures : il a catalysé des partenariats internationaux, fondé le Forum International de l'e-Gouvernement à Dubaï et le Forum International des Collectivités Locales au Maroc, et promu des projets numériques et durables à l'échelle mondiale. Avec une expérience managériale au sein d'une firme de biotechnologie française et des rôles de conseil dans ce domaine, le Dr. Merzak a également orchestré des événements B2B d'envergure mondiale dans des secteurs variés. Sur le plan académique, il a servi des institutions prestigieuses comme l'Université Paris-Saclay et le King's College London. Récipiendaire de nombreuses distinctions, le Dr. Merzak a largement contribué à la littérature scientifique et est titulaire d'un Doctorat en biologie moléculaire et cellulaire du cancer de l'Université Paris-Diderot, en plus d'autres titres universitaires significatifs.

    Le Dr Merzak a contribué à la conception de MASA (Maroc Scenarios Strategic Analyst), un agent d'intelligence artificielle analytique dédiée à l’étude des dynamiques du développement marocain. Il soutient la plateforme marocscenarios.world dans son effort de recherche et de diffusion des connaissances, en lien avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et le cadre des Cinq Capitaux Stratégiques.

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