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Droit de Pétition : L’Outil Anti-Politiciens « Ignoré » par la Gen Z 212. Comment Forcer le Changement sans Attendre les Élections.

Le Droit de Pétition : un outil constitutionnel puissant ignoré. Le coût de cette ignorance est la perte de légitimité des politiques.

Introduction

Le Droit de pétition au Maroc est sans doute l’un des instruments les plus puissants — et les plus sous-estimés — de la démocratie participative. Inscrit dans la Constitution de 2011, il permet à tout citoyen de s’adresser directement aux pouvoirs publics pour proposer une réforme, dénoncer une injustice ou demander un changement concret de politique publique. Sur le papier, il représente une avancée majeure : la possibilité de forcer le dialogue démocratique sans attendre les élections.

Pourtant, derrière cette innovation institutionnelle, une réalité s’impose : l’outil reste largement ignoré, notamment par la génération Z marocaine. Malgré la mise en place d’une plateforme numérique officielle et la volonté affichée de rapprocher l’État des citoyens, très peu de pétitions sont déposées chaque année, et encore moins atteignent le seuil nécessaire pour être examinées. Cette apathie ne traduit pas un désintérêt civique, mais plutôt un déficit de culture participative et de communication institutionnelle autour de ce mécanisme.

Dans un pays où les jeunes représentent plus de 30 % de la population, le Droit de pétition Maroc pourrait devenir un outil de transformation démocratique majeur — à condition d’être compris, simplifié et valorisé. Car sans une participation citoyenne active et informée, les réformes prévues par le Nouveau Modèle de Développement (NMD) risquent de rester des promesses sur papier. Le véritable défi n’est donc plus juridique, mais culturel et générationnel : redonner à la voix citoyenne son pouvoir d’agir.

Le Droit de Pétition au Maroc : Une Promesse Constitutionnelle et des Outils Modernisés

Le Maroc a fait du droit de pétition un élément central de sa démocratie moderne. Il offre aux citoyens une voie directe pour influencer les politiques publiques et la législation. Ce droit est perçu comme l’un des outils constitutionnels Maroc les plus directs pour renforcer le lien entre le citoyen et l’État, une véritable initiative populaire Maroc. Le Maroc lui a accordé une attention particulière ces dernières années, illustrant une volonté politique d’approfondir la démocratie participative Maroc.

En novembre 2023, une réforme réglementaire significative a été adoptée (loi n°70.21). Cette législation visait à simplifier et numériser la procédure d’exercice du Droit de pétition Maroc, répondant à l’impératif de modernité et d’accessibilité. Au-delà des textes, cette réforme a concrétisé la possibilité de déposer des pétitions électroniquement et de collecter des signatures de soutien en ligne. C’est une avancée majeure dans l’ère numérique. L’intention était claire : rendre les pétitions Maroc plus accessibles et fluides, en réduisant les obstacles bureaucratiques et géographiques.

Cette modernisation s’aligne formellement avec les objectifs ambitieux du Nouveau Modèle de Développement, qui prône une gouvernance inclusive Maroc et une participation citoyenne renforcée. Théoriquement, ces avancées positionnent le Droit de pétition Maroc comme un pilier essentiel. Il est capable de canaliser l’énergie et les préoccupations des citoyens vers les décideurs, enrichissant ainsi le débat public et la qualité des politiques. Le potentiel est immense : permettre une réelle participation citoyenne Maroc, donner une voix aux sans-voix et s’assurer que les Droits sociaux Maroc soient mieux pris en compte.

Le Maroc dispose ainsi d’un cadre légal et numérique avancé pour le droit de pétition. Il le positionne comme un pilier potentiel de la démocratie participative et de l’engagement citoyen. C’est un pas en avant significatif, une reconnaissance que les décisions publiques doivent être nourries par la sagesse collective des citoyens. Mais la question demeure : cette promesse se traduit-elle en réalité tangible ?

Au-delà des Apparences : Quand la Digitalisation Rencontre les Limites de la Participation Réelle

La modernisation et la digitalisation du Droit de pétition Maroc ont créé une infrastructure innovante. Cependant, son usage réel révèle un tableau moins idyllique. La simple existence d’un outil ne garantit pas son efficacité. La promesse d’une démocratie participative Maroc florissante se heurte à des obstacles concrets qui limitent l’impact de ces pétitions Maroc.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’indice de participation politique de l’IDEA pour 2025, le Maroc obtient un score de 0,531 sur 1, le classant 96ᵉ mondial sur 173 pays. C’est une légère progression depuis 2023, certes, mais un score qui reste modéré, loin des standards des démocraties les plus participatives. Plus alarmant encore, aucun chiffre officiel récent sur le volume annuel de pétitions n’est publié. Les observateurs et les organisations de la société civile, comme le Centre Marocain pour la Citoyenneté, relèvent unanimement un taux de soumission « faible ».

Ce faible usage n’est pas le fruit du hasard. Malgré le lancement d’un portail de pétitions permettant le dépôt électronique et le suivi, son accessibilité et son efficacité sont régulièrement contestées. La société civile dénonce des « blocages techniques » persistants et un « manque de réactivité institutionnelle ». En 2024, le chef du gouvernement et le ministre des relations avec le Parlement ont été interpellés. Ces interpellations portaient sur l’inaccessibilité de la plateforme. À ce jour, aucune réponse corrective significative n’a été apportée. Il semble que l’outil, malgré sa sophistication technique apparente, ne parvienne pas à libérer le plein potentiel de l’engagement citoyen Maroc.

Ce décalage entre l’ambition et la réalité suggère que la digitalisation seule ne peut combler les lacunes structurelles ou culturelles. Les citoyens peuvent avoir l’outil à portée de main, mais s’il ne fonctionne pas de manière fluide ou s’il n’inspire pas confiance, il restera largement inutilisé. Les Outils constitutionnels Maroc sont là, mais leur traduction en action est limitée.

Malgré les efforts de modernisation, l’efficacité réelle du droit de pétition est entravée par des problèmes d’accessibilité et un faible usage, signalant un décalage entre l’intention et la pratique.

Le ‘Besoin Non Satisfait’ : Plongée dans les Racines de l’Inertie Participative

La sous-utilisation du Droit de pétition Maroc ne peut être entièrement imputée à des problèmes techniques. Des racines plus profondes, ancrées dans le tissu social, institutionnel et culturel du pays, expliquent pourquoi ce puissant mécanisme de participation citoyenne Maroc demeure largement inactif. C’est un besoin non satisfait qui révèle des défis fondamentaux pour la démocratie participative Maroc.

L’un des principaux obstacles est la « défiance envers les institutions », soulignée par le rapport « Global State of Democracy 2025 » de l’IDEA [1]. Cette méfiance généralisée, conjuguée à une « faible culture participative », dissuade les citoyens de s’investir dans des mécanismes qu’ils perçoivent comme inefficaces ou sans réel impact. Si le citoyen ne croit pas que sa voix compte ou que sa pétition peut réellement induire des Réformes constitutionnelles Maroc, l’incitation à s’engager est minime.

Des délais de traitement souvent longs créent un sentiment d’impuissance. Malgré une réforme fixant ce délai à 60 jours pour la Commission des pétitions, les réponses sont rares et jugées insatisfaisantes. Lorsque les pétitions Maroc ne débouchent pas sur des actions concrètes ou des explications transparentes, le cycle de désengagement s’en trouve renforcé.

Défis institutionnels et socio-économiques pour la participation

En outre, des « obstacles socio-économiques » et des inégalités territoriales jouent un rôle crucial. La sensibilisation et l’accès à l’information concernant ces Outils constitutionnels Maroc ne sont pas uniformes. Les jeunes, bien qu’exprimant un désir croissant d’engagement, se heurtent souvent à un « mur institutionnel ». Quant aux populations des zones rurales, elles peuvent manquer des ressources ou de l’information nécessaires pour exercer ce droit. La fracture numérique, bien que diminuant, reste un facteur limitant pour l’accès à la plateforme en ligne.

Le faible score du Maroc en « État de droit » (0,396, 103ᵉ mondial) selon IDEA [2], souligne également les défis de l’application concrète des droits. Si le cadre général de l’État de droit présente des faiblesses, cela se répercute inévitablement sur la perception et l’efficacité de mécanismes spécifiques comme le Droit de pétition Maroc. La mise en œuvre des Droits sociaux Maroc est intimement liée à la robustesse de cet État de droit.

L’inefficacité du Droit de pétition Maroc est symptomatique de défis plus larges, incluant une défiance citoyenne, une culture participative embryonnaire et une réactivité institutionnelle insuffisante. C’est une plongée nécessaire pour comprendre l’ampleur du défi et la complexité des facteurs en jeu.

La Révélation Centrale : Le Droit de Pétition, un ‘Géant Endormi’ au Cœur du Nouveau Modèle de Développement Marocain

Cette analyse met en lumière une réalité cruciale : le Droit de pétition Maroc, loin d’être un simple instrument administratif, est un véritable « géant endormi » au cœur des ambitions de développement du Royaume. Sa sous-utilisation et les entraves à son déploiement effectif révèlent un fossé persistant entre l’aspiration à une démocratie participative et la réalité de son implémentation. Cela menace ainsi la pleine réalisation des objectifs du Nouveau Modèle de Développement (NMD).

Le NMD, feuille de route ambitieuse pour un Maroc prospère et inclusif, met en avant la gouvernance inclusive Maroc et le renforcement du capital institutionnel et social. Or, le Droit de pétition Maroc est précisément l’un des mécanismes clés censés incarner ces principes. Il y a un alignement formel indéniable entre cet outil et les objectifs du NMD.

Le Droit de Pétition : Alignement formel mais décalage de fait

Cependant, le décalage de fait est frappant. Alors que le NMD appelle à une citoyenneté active et à des institutions à l’écoute, le Droit de pétition Maroc patine, entravé par la méfiance, les blocages techniques et une culture institutionnelle récalcitrante.

Ce « besoin non satisfait » est d’autant plus criant que les citoyens, notamment les jeunes, expriment un désir croissant d’engagement et de voir leurs préoccupations se traduire en Réformes constitutionnelles Maroc. Leur énergie, canalisée par des pétitions Maroc efficaces, pourrait devenir un moteur puissant de changement. Mais si ce canal reste obstrué, cette énergie risque de se transformer en frustration, minant la confiance et le sentiment d’appartenance.

L’inaction autour de ce « géant endormi » a un coût. Elle symbolise le défi de traduire les nobles intentions en actions concrètes et mesurables. Un droit de pétition Maroc pleinement activé ne serait pas seulement un exutoire citoyen ; il serait un baromètre essentiel des attentes de la population, une source d’innovation participative et un garant des Droits sociaux Maroc. Son inertie actuelle représente une opportunité manquée de renforcer le contrat social, d’accroître la légitimité des décisions publiques et d’accélérer la transformation démocratique et sociale.

Le droit de pétition représente une opportunité inexploitée pour le Maroc. Son inaction mine la crédibilité des aspirations démocratiques du NMD et le renforcement des Droits sociaux Maroc. Il est urgent de reconnaître que l’activation de cet outil n’est pas un luxe. C’est une nécessité stratégique pour l’avenir du pays.

Implications et Ramifications : Le Coût de l’Inaction pour le Futur Démocratique du Maroc

La dormance du Droit de pétition Maroc n’est pas une simple anomalie administrative. Elle a de profondes répercussions qui menacent l’édifice démocratique et social du Royaume. Elle entrave aussi la concrétisation du Nouveau Modèle de Développement. Le coût de cette inaction se fait sentir à plusieurs niveaux. Il affecte la confiance, l’engagement et la capacité du Maroc à construire une gouvernance inclusive Maroc véritablement résiliente.

Premièrement, l’inefficacité du Droit de pétition Maroc érode le capital institutionnel et social. Lorsque les Outils constitutionnels Maroc, conçus pour donner une voix aux citoyens, ne produisent pas les effets escomptés, la confiance dans les institutions diminue. Cette érosion mine la légitimité des processus décisionnels et la capacité de l’État à mobiliser la population autour des grands projets nationaux.

Érosion de la confiance et frustration des jeunes

Une démocratie participative Maroc affaiblie se traduit par des citoyens moins engagés, plus sceptiques face aux promesses de changement. Deuxièmement, cette situation étouffe l’énergie des jeunes engagés. Les rapports le confirment : les jeunes Marocains aspirent à participer, à contribuer, à faire entendre leur voix. Or, le « mur institutionnel » qu’ils rencontrent lorsqu’ils tentent d’exercer le Droit de pétition Maroc, ou d’autres formes d’engagement citoyen Maroc, est une source de déception et de désenchantement. Cette frustration peut mener à une démobilisation, voire à une défiance plus radicale envers le système politique, compromettant la relève démocratique et la cohésion sociale à long terme.

Troisièmement, l’inaction freine le positionnement du Maroc sur la scène régionale et internationale. Alors que le Maroc devance ses voisins maghrébins comme l’Algérie ou la Libye en matière de participation politique, il reste derrière la Tunisie dans certains indicateurs démocratiques. L’activation pleine et entière du Droit de pétition Maroc pourrait consolider son avance et renforcer son modèle. Son inertie le maintient en deçà de son potentiel. Le benchmarking régional révèle un potentiel inassouvi que le pays pourrait exploiter pour affirmer son leadership en matière de réformes constitutionnelles Maroc et de démocratie.

Enfin, la non-activation de ce levier participatif limite la capacité du NMD à être véritablement inclusif. Le modèle de développement ne peut atteindre sa pleine mesure si une partie de la population se sent exclue des processus de décision. Des pétitions Maroc efficaces sont un moyen de s’assurer que les préoccupations des territoires marginalisés, des femmes et des groupes vulnérables soient prises en compte, garantissant ainsi une mise en œuvre équitable et juste des politiques publiques, et la pleine réalisation des Droits sociaux Maroc.

La non-activation pleine et entière du droit de pétition a des répercussions négatives sur la confiance des citoyens, la légitimité des institutions et la capacité du Maroc à réaliser un développement réellement inclusif et durable.

Éveiller le Géant : Vers une Nouvelle Stratégie d’Activation pour les Pétitions au Maroc

Éveiller le Droit de pétition Maroc de son sommeil nécessite plus que des ajustements techniques. Cela demande une refonte stratégique, un engagement politique renouvelé et un changement culturel profond. La transformation de cet outil en un moteur efficace de la démocratie participative Maroc est essentielle pour le futur du Royaume et la réussite du Nouveau Modèle de Développement.

La première étape consiste à résoudre les « blocages techniques » persistants de la plateforme numérique. Une gouvernance inclusive Maroc requiert des outils fonctionnels, intuitifs et réactifs. Cela implique des investissements dans l’amélioration de l’expérience utilisateur, la robustesse technique et la sécurisation des données. Il est impératif d’écouter la société civile et de prendre en compte ses retours constructifs pour garantir une accessibilité optimale et un fonctionnement sans faille des Outils constitutionnels Maroc.

Au-delà de la technologie, une révision des processus de traitement et de réponse est cruciale. Les institutions doivent adopter une culture de réactivité et de transparence. Chaque pétition Maroc doit recevoir une réponse significative, même si la proposition n’est pas adoptée. Expliquer les raisons d’un rejet ou détailler les étapes d’une prise en compte renforcerait la confiance et encouragerait l’engagement citoyen Maroc. Le délai de 60 jours pour la Commission des pétitions doit être une garantie de réponse, non une limite.

Sensibilisation et engagement : les rôles clés pour l’activation

Une campagne nationale de sensibilisation et d’éducation civique est également indispensable. Beaucoup de citoyens, en particulier dans les zones rurales ou parmi les jeunes, ignorent l’existence et les modalités du Droit de pétition Maroc. Des programmes éducatifs, des ateliers de formation et des outils de communication clairs peuvent démystifier ce droit et encourager son appropriation. Les associations de la société civile, comme le Mouvement pour la démocratie paritaire ou les associations féminines et de jeunesse, sont des partenaires clés dans cette démarche de participation citoyenne Maroc inclusive.

Enfin, il est vital de « traduire les engagements en actions concrètes ». Les principes de réformes constitutionnelles Maroc et de droits sociaux Maroc doivent être mis en œuvre de manière tangible. Lorsque des pétitions Maroc mènent à de véritables changements, même modestes, cela crée des précédents positifs et nourrit la crédibilité du système. Le gouvernement, le Parlement et les collectivités territoriales doivent s’engager à traiter le Droit de pétition Maroc différemment. Il ne doit pas être perçu comme une simple obligation formelle, mais comme une source précieuse d’information et d’impulsion pour l’action publique.

L’activation du droit de pétition requiert un engagement politique renouvelé, une amélioration technologique et un changement profond des mentalités institutionnelles pour construire une démocratie participative Maroc authentique et efficace. C’est un investissement stratégique dans l’avenir du Maroc, un pas décisif vers une gouvernance plus légitime, plus réactive et plus proche des citoyens.

Conclusion

Le Droit de pétition Maroc, ancré dans la Constitution et modernisé par des avancées numériques, est bien plus qu’une simple disposition légale. Il incarne une promesse fondamentale de démocratie participative et d’engagement citoyen au cœur du Nouveau Modèle de Développement. Pourtant, comme une force latente, il demeure un « géant endormi ». Il est sous-exploité et entravé par des blocages techniques, une défiance institutionnelle et une culture participative embryonnaire. Ce décalage entre l’ambition institutionnelle et la réalité de l’exercice interpelle. Il souligne l’urgence de passer de la reconnaissance formelle à une activation concrète et significative.

L’inaction face à la dormance de cet outil a un coût élevé. Elle mine la confiance des citoyens et frustre l’énergie des jeunes. Cela freine la capacité du Maroc à réaliser un développement véritablement inclusif et durable, en adéquation avec les principes de gouvernance inclusive et de renforcement du capital social promus par le NMD. Pour que le Droit de pétition Maroc devienne le levier puissant qu’il est censé être, il est impératif d’adopter une stratégie audacieuse : résoudre les défis techniques, transformer les mentalités institutionnelles pour assurer une réactivité transparente, et éduquer activement les citoyens sur ce droit fondamental.

Le chemin vers une démocratie participative Maroc pleine et entière est pavé d’opportunités, et le Droit de pétition Maroc est l’une des plus directes. Il est temps pour le Royaume d’éveiller ce géant, de traduire les engagements constitutionnels en actions concrètes et de faire de la voix du citoyen une force motrice incontournable pour un Maroc plus juste, plus prospère et plus démocratique.

Nous vous invitons à partager vos réflexions et à vous engager activement pour faire vivre le Droit de pétition Maroc. Votre participation est la clé pour façonner l’avenir de notre nation.

Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc

Q1 : Pourquoi le Droit de pétition Maroc, malgré sa numérisation, est-il si peu utilisé ?

Le faible usage s’explique par une combinaison de facteurs. D’une part, des blocages techniques sur la plateforme numérique dissuadent les utilisateurs. D’autre part, et de manière plus profonde, la défiance envers les institutions et une faible culture participative incitent les citoyens à douter de l’efficacité de leurs démarches. Les réponses institutionnelles souvent limitées ou insatisfaisantes aux pétitions renforcent ce scepticisme, créant un cercle vicieux de désengagement.

Q2 : Comment la sous-utilisation du droit de pétition affecte-t-elle le Nouveau Modèle de Développement (NMD) ?

Le NMD vise une gouvernance inclusive et le renforcement du capital social. La sous-utilisation du Droit de pétition Maroc, qui est un outil clé pour ces objectifs, crée un décalage entre l’ambition et la réalité. Elle limite la capacité des citoyens à contribuer aux réformes, affaiblit la légitimité des décisions et peut frustrer l’engagement des jeunes, ce qui freine la réalisation d’un développement réellement participatif et socialement équitable, notamment en ce qui concerne les droits sociaux Maroc.

Q3 : Quelles mesures concrètes peuvent être prises pour activer pleinement le Droit de pétition Maroc ?

L’activation nécessite une approche multifacette. Il faut d’abord améliorer la plateforme numérique pour la rendre accessible et fiable. Ensuite, il est crucial de transformer la culture institutionnelle en assurant des réponses transparentes et réactives aux pétitions. Enfin, une campagne nationale de sensibilisation et d’éducation civique est essentielle pour informer les citoyens sur ce droit et les encourager à l’exercer, renforçant ainsi la participation citoyenne Maroc.

Q4 : Quel rôle la société civile joue-t-elle dans cette activation ?

La société civile joue un rôle pivot. Des organisations comme le Centre Marocain pour la Citoyenneté ou le Mouvement pour la démocratie paritaire sont à l’avant-garde des critiques constructives, des alertes sur les dysfonctionnements et des propositions de solutions. Elles sont également essentielles pour la sensibilisation, la formation et la mobilisation citoyenne, agissant comme des catalyseurs pour une démocratie participative Maroc plus forte et des réformes constitutionnelles Maroc plus inclusives.

Les Révélations Clés en un Coup d’Œil

  • Une Promesse non Tenue : Le Droit de pétition Maroc, bien que constitutionnellement garanti et numérisé, est un puissant outil de participation citoyenne Maroc largement sous-utilisé et entravé.
  • Le Mythe de la Digitalisation : La simple existence d’une plateforme numérique ne suffit pas ; des blocages techniques persistants et un manque de réactivité institutionnelle en limitent l’efficacité réelle.
  • Racines Profondes : La défiance envers les institutions, une culture participative faible et des obstacles socio-économiques expliquent l’inertie, révélant un « besoin non satisfait » chez les citoyens.
  • Un « Géant Endormi » pour le NMD : L’inaction autour du Droit de pétition Maroc compromet les objectifs de gouvernance inclusive Maroc et de renforcement du capital social du Nouveau Modèle de Développement.
  • Coût Stratégique : La sous-activation de cet outil érode la confiance, frustre l’engagement des jeunes et freine le Maroc dans sa quête d’une démocratie participative authentique et d’une pleine réalisation des droits sociaux Maroc.

Références

(1) Droit de pétition, le gouvernement prêche la proximité ; 2023-11-27 ; 2025-06-29

https://maroc-diplomatique.net/droit-de-petition-le-gouvernement-preche-la-proximite/

(2) Participation politique : Le Maroc face à une confiance en berne ; 2025-09-15 ; 2025-10-16

https://maroc-diplomatique.net/participation-politique-le-maroc-face-a-une-confiance-en-berne/

(3) Le Maroc atteint 0,531 en participation politique mais chute à 0,396 sur l’État de droit selon l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale 2025; 2025-09-22 ; 2025-09-23

https://www.barlamane.com/fr/le-maroc-atteint-0531-en-participation-politique-mais-chute-a-0396-sur-letat-de-droit-selon-linstitut-international-pour-la-democratie-et-lassistance-electorale-2025

(4) IDEA 2025 : Le Maroc, 19ème africain et 4ème arabe dans le dernier indice de la démocratie; 2025-09-16 ; 2025-10-02

https://www.lopinion.ma/IDEA-2025-Le-Maroc-19eme-africain-et-4eme-arabe-dans-le-dernier-indice-de-la-democratie_a71835.html

(5) E-Participation: Une plateforme qui fragilise le droit de pétition; 2025-02-18 ; 2025-02-26

https://www.lopinion.ma/E-Participation-Une-plateforme-qui-fragilise-le-droit-de-petition_a63949.html

(6) Démocratie au Maroc : un appel pour la parité et l’égalité – Lebrief.ma ; 2025-09-17 ; 2025-09-21

https://www.lebrief.ma/democratie-le-mouvement-pour-la-democratie-paritaire-alerte-sur-lexclusion-des-femmes-100123314

(7) LA PARTICIPATION CITOYENNE DANS L’ORDRE JURIDIQUE : Le cas des pétitions adressées au Chef du gouvernement; 2025-06-02

https://www.erudit.org/en/journals/lex/2024-v29-n1-lex09742/1115068ar.pdf

(8) Maroc – Démocratie: indice global | Statistiques – Perspective Monde ; ;

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=MAR&codeTheme=9&codeStat=EIU.DEMO.GLOBAL

(9) Simplification et digitalisation de la procédure d’exercice du droit de pétition; 2023-11-24 ; 2025-04-08

https://medias24.com/2023/11/24/simplification-et-digitalisation-de-la-procedure-dexercice-du-droit-de-petition

(10) Maroc – Démocratie: niveau de participation politique | Statistiques ; ;

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays/?codeStat=EIU.DEMO.PARTIC&codePays=MAR&codeTheme=9

(11) Pétitions destinées aux CTs ; ; 2023-11-06

https://www.collectivites-territoriales.gov.ma/fr/petitions-destinees-aux-cts

(12) Engagement citoyen au Maroc : les jeunes veulent participer, mais se heurtent à un mur institutionnel (rapport); 2025-07-18 ; 2025-07-18

https://medias24.com/2025/07/18/engagement-citoyen-au-maroc-les-jeunes-veulent-participer-mais-se-heurtent-a-un-mur-institutionnel-rapport

(13) Full article: Institutional petitions in Morocco ; 2023-10-01 ; 2025-03-27

https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13530194.2021.1981233

(14) [PDF] Renforcer la participation des citoyennes et citoyens à la gestion des affaires publiques; 2025-04-07 ; 2025-10-03

https://www.cese.ma/media/2025/04/avis-la-participation-des-citoyennes.pdf

(15) Maroc / Sahara occidental – EuroMed Droits ; 2025-02-12 ; 2025-09-26

https://euromedrights.org/fr/maroc-sahara-occidental

(16) Les temps de la participation citoyenne au Maroc : acteurs, actions, expériences et enjeux; 2025-07-09 ; 2025-10-14

https://iismm.hypotheses.org/127065

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