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Les « Civic Tech ». Utiliser la technologie pour faciliter la consultation citoyenne, le signalement des problèmes locaux et le suivi de l’action des élus.

La technologie n'est pas utilisée pour la démocratie. L'absence de Civic Tech est un frein à la transparence et à l'action citoyenne.

Introduction

La Civic Tech au Maroc incarne l’un des espoirs les plus vibrants de la modernisation démocratique du Royaume. En théorie, elle offre un levier inédit pour renforcer la participation citoyenne, améliorer la transparence et rendre les élus redevables. Portée par des initiatives comme « Digital Morocco 2025 » et l’engagement du pays dans le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (OGP), la Civic Tech Maroc s’inscrit dans une trajectoire ambitieuse : celle d’un État qui veut s’ouvrir, écouter et collaborer avec ses citoyens.

Mais derrière cette ambition numérique, une réalité plus complexe se dessine. Les plateformes de consultation, de signalement ou de suivi des élus peinent encore à atteindre une masse critique d’utilisateurs, et les retours institutionnels demeurent limités. Trop souvent, les outils technologiques se heurtent à un mur de méfiance, à des inégalités d’accès au numérique et à un manque d’interopérabilité entre institutions. Le risque est alors réel : que la Civic Tech ne devienne qu’une vitrine de modernité, sans véritable impact sur la prise de décision publique.

Le défi pour le Maroc numérique n’est donc pas seulement de créer des plateformes, mais de créer de la confiance. Pour que la Civic Tech Maroc tienne sa promesse, elle doit passer du stade d’expérimentation technologique à celui de transformation civique durable — où la technologie ne remplace pas la participation, mais la réinvente, en reconnectant le citoyen à la chose publique, localement et nationalement.

L’Ambition Numérique du Maroc : Un Horizon pour la Démocratie Participative

Le Maroc s’est positionné avec audace sur l’échiquier de la transformation numérique, y voyant un vecteur essentiel de modernisation et de progrès. La stratégie « Digital Morocco 2025 » incarne cette vision, visant à intégrer le numérique dans tous les pans de la société et de l’administration. Cet élan est perceptible à travers la participation active du pays à des initiatives mondiales telles que l’Open Government Partnership (OGP), dont le Maroc est un membre engagé, ayant même accueilli des réunions régionales de premier plan, comme celle de Marrakech en 2022.

Le Plan d’action OGP 2024-2028 témoigne de cette ambition, prévoyant de renforcer la participation civique, de faciliter l’accès à l’information et de soutenir la société civile. L’on y discerne la volonté du Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration de faire de la participation citoyenne numérique Maroc un pilier de la nouvelle gouvernance. Depuis la Constitution de 2011 et la réforme du droit d’association, le secteur civil a connu une croissance notable, posant les bases d’une collaboration potentielle accrue avec les pouvoirs publics via la technologie civique au Maroc.

Cette impulsion numérique est-elle une simple tendance ou un engagement profond pour la participation citoyenne ? À première vue, le Maroc semble envisager la Civic Tech Maroc comme un moteur intrinsèque de sa modernisation, cherchant à intégrer les citoyens par le biais d’outils digitaux pour une meilleure transparence et une reddition de comptes plus efficace. L’image projetée est celle d’un État dynamique et volontariste, aligné sur les standards internationaux de gouvernance ouverte.

Les Promesses des Civic Tech : Au-delà des Plateformes Virtuelles

Les promesses de la technologie civique au Maroc sont vastes et stimulantes, offrant des perspectives pour une gouvernance plus transparente, réactive et inclusive. L’émergence d’initiatives axées sur la gouvernance numérique Maroc est perçue comme un levier pour le Nouveau Modèle de Développement (NMD), notamment dans ses ambitions de transformation numérique et de gouvernance inclusive.

Parmi les opportunités concrètes, le projet d’une plateforme digitale unifiée pour les Organisations de la Société Civile (OSC) est particulièrement prometteur. Cette plateforme vise à fournir aux OSC des outils de gestion intégrés (ressources humaines, suivi de projets, finances) et à consolider les formations, ce qui pourrait considérablement professionnaliser et renforcer l’efficacité de ces acteurs essentiels. Des financements internationaux ciblés, à l’image des appels à projets du Canada Fund for Local Initiatives (CFLI) et de l’Alumni Engagement Innovation Fund (AEIF) de l’ambassade des États-Unis, sont régulièrement ouverts pour soutenir l’innovation démocratique Maroc. Ces fonds, bien que souvent modestes à l’échelle individuelle, stimulent l’émergence de projets concrets et l’expérimentation d’outils digitaux pour OSC Maroc.

La demande sociale croissante pour plus de transparence, de redevabilité et de dialogue avec l’État, émanant notamment de la jeunesse et de la société civile, confère une légitimité supplémentaire à ces initiatives. Les synergies entre la technologie civique au Maroc et les objectifs du NMD sont évidentes : une meilleure participation et une administration plus ouverte sont des piliers pour le développement humain et le renforcement de la confiance citoyenne. Les impacts attendus de ces innovations démocratiques vont de la facilitation du signalement des problèmes locaux à un suivi plus rigoureux de l’action des élus, jetant les bases d’une transformation numérique citoyenne Maroc tangible.

Fissures dans la Façade : Les Premières Alertes d’une Participation Contrainte

Malgré l’enthousiasme généré par l’ambition numérique du Maroc, des signaux d’alerte commencent à apparaître, soulevant des interrogations sur la pleine effectivité de ces efforts. Si la vision est claire, sa concrétisation et son impact réel demeurent parfois flous. Un des premiers constats est le manque de données chiffrées précises sur l’adoption à grande échelle et l’efficacité des plateformes participatives numériques. En l’absence d’évaluations robustes, il est difficile de mesurer si la Civic Tech Maroc dépasse le stade de l’expérimentation pour devenir un mécanisme intégré et influent.

De plus, la fragmentation des initiatives en matière de renforcement des capacités des OSC constitue un obstacle majeur. Les programmes sont souvent dispensés par différents ministères sans une coordination optimale, limitant ainsi leur portée et leur impact collectif. Si l’on souhaite une stratégie numérique participative Maroc cohérente et efficace, une harmonisation s’impose pour éviter la dispersion des ressources et des efforts.

Un autre défi, plus subtil mais non moins important, réside dans la disponibilité des compétences techniques. Bien que le Maroc forme de nombreux cadres, la baisse du taux de diplômés universitaires dans les sciences et l’ingénierie (en 2023, 24,57 % contre 27,22 % en 2022) pourrait créer un goulot d’étranglement pour l’innovation dans les Civic Tech. La mise en œuvre d’une véritable transformation numérique citoyenne Maroc exige des expertises techniques pointues, et une diminution de ce vivier pourrait freiner l’élan.

Ces premiers signaux faibles, allant du manque de mesures d’impact à une coordination perfectible et à des défis en matière de ressources humaines, sont-ils symptomatiques de défis plus profonds ? Ils nous invitent à douter de la pleine réalisation des ambitions affichées, suggérant une déconnexion entre les intentions déclarées et la réalité opérationnelle des efforts de Civic Tech Maroc.

Le Paradoxe de la Participation : Quand la Loi Contredit l’Ouverture Numérique

C’est ici que réside le paradoxe le plus frappant, une dissonance qui menace de transformer les efforts de gouvernance numérique Maroc en une simple façade. Alors même que des investissements sont faits pour développer des infrastructures de Civic Tech, des évolutions législatives récentes semblent paradoxalement restreindre l’espace démocratique et la capacité d’action des organisations de la société civile (OSC).

En juin 2025, une coalition d’OSC marocaines a dénoncé des amendements au Code de procédure pénale, notamment aux articles 3 et 7. Ces modifications sont perçues comme une limitation significative de leur capacité à déposer des plaintes dans les affaires de crimes financiers et à engager des actions en justice concernant les deniers publics. Ces restrictions légales récentes frappent directement au cœur de l’esprit de la participation citoyenne numérique Maroc en affaiblissant la capacité des acteurs clés à exercer une redevabilité significative et à lutter contre la corruption. Comment les citoyens peuvent-ils véritablement suivre l’action des élus et signaler des problèmes si les gardiens de la transparence sont muselés ?

En outre, le Maroc dispose de mécanismes de participation citoyenne (pétitions, instances consultatives), mais un cadre légal global et structuré pour la consultation publique au-delà du niveau local fait toujours défaut. Cette absence freine l’intégration de la consultation citoyenne digitale Maroc dans la prise de décision nationale. Le « Morocco Civic Freedom Monitor » souligne par ailleurs que, malgré les garanties constitutionnelles, les libertés d’expression et d’association restent entravées pour les OSC abordant des sujets considérés comme sensibles (Sahara, monarchie, religion).

Le décalage est saisissant : d’un côté, des outils et des stratégies Civic Tech sont déployés pour favoriser l’ouverture ; de l’autre, un cadre législatif et des pratiques limitent le pouvoir d’action des acteurs de la société civile. Peut-on réellement parler de véritable innovation démocratique Maroc si les voix critiques sont contraintes ? Ce paradoxe soumet la participation citoyenne numérique Maroc à une tension fondamentale : elle se dote de moyens technologiques, mais se voit potentiellement privée de sa substance démocratique.

Les Conséquences pour le Nouveau Modèle de Développement : Une Vision en Demi-Teinte?

Ce paradoxe entre l’ambition numérique et les restrictions de l’espace civique a des implications profondes, non seulement pour la vitalité démocratique du Maroc, mais aussi pour les objectifs du Nouveau Modèle de Développement (NMD) et les cinq Capitaux Stratégiques du Royaume. Le NMD, avec sa vision de « gouvernance inclusive » et de renforcement de la « confiance citoyenne », se trouve potentiellement fragilisé par ces dynamiques contradictoires.

Un désalignement possible est perceptible. Comment espérer une gouvernance réellement inclusive si les OSC, acteurs essentiels de la veille et du plaidoyer, voient leur capacité d’action réduite, notamment sur les questions de corruption et de bonne gestion des deniers publics ? Cette situation peut éroder la confiance citoyenne, un capital immatériel fondamental pour la légitimité des institutions et la cohésion sociale. La perception d’une restriction des libertés, même en présence d’outils numériques modernes, peut nourrir le cynisme et la désaffection civique.

Sur le plan du capital humain, la limitation de l’espace civique et de la liberté d’expression peut freiner l’innovation. Une société civile dynamique, capable de critique constructive et d’alerte, est un moteur d’innovation et de progrès. Si cette capacité est entravée, la pleine exploitation de la Civic Tech Maroc comme levier de transformation est compromise. La question se pose : la transformation numérique citoyenne Maroc peut-elle réellement prospérer dans un environnement où la liberté d’expression et d’association est perçue comme limitée, surtout sur des sujets sensibles ?

En fin de compte, ce paradoxe jette une ombre sur la crédibilité des réformes marocaines et sur l’atteinte des objectifs du NMD. Une démocratie participative ne se décrète pas seulement par des outils numériques, mais par un écosystème où la liberté d’action, la transparence et la redevabilité sont garanties par la loi et dans la pratique. Sans cela, le risque est de voir le NMD se réaliser en demi-teinte, ses ambitions les plus nobles minées par un manque de confiance et un déficit de participation significative.

Au-delà du Numérique : Pour une Véritable Démocratie Participative au Maroc

Le diagnostic est posé : le Maroc se trouve à un carrefour. Les initiatives de Civic Tech Maroc offrent un potentiel immense pour dynamiser la démocratie participative, mais ce potentiel est menacé par des restrictions législatives et des défis structurels qui risquent de vider la participation numérique de sa substance.

Pour dépasser ce paradoxe et construire une véritable démocratie participative, des actions concrètes sont impératives. Le Maroc doit réaligner ses aspirations numériques avec un engagement clair et sans équivoque envers la liberté d’action des OSC. Cela implique la révision des amendements au Code de procédure pénale qui limitent la capacité des OSC à agir contre les crimes financiers et à protéger les deniers publics.

Il est également crucial de mettre en place un cadre global et structuré pour la consultation publique. Actuellement fragmentées, ces initiatives gagneraient à être unifiées sous une loi-cadre qui définit clairement les procédures, les délais et les modalités d’intégration des contributions citoyennes dans les décisions nationales. C’est à cette condition que la consultation citoyenne digitale Maroc deviendra une source d’influence réelle, et non une simple procédure cosmétique.

Les opportunités existent, comme la demande sociale croissante pour la transparence et la participation, ainsi que la participation du Maroc aux réseaux de l’Open Government Partnership, qui offrent un cadre d’échange et de bonnes pratiques. Les outils digitaux pour OSC Maroc doivent être soutenus par un environnement légal et politique réellement ouvert et protecteur de la liberté d’expression et d’association. La Civic Tech Maroc peut et doit devenir un catalyseur de changement substantiel, un véritable levier pour une démocratie plus robuste et inclusive, plutôt qu’un simple outil de gestion ou une façade numérique. Le chemin vers une démocratie participative pleinement épanouie exige une volonté politique forte de lever les entraves et de construire un écosystème de confiance durable.

Conclusion

L’analyse des dynamiques entourant la Civic Tech Maroc révèle un tableau complexe : un Maroc résolument engagé dans la digitalisation et la gouvernance ouverte, mais confronté à un paradoxe où les avancées technologiques sont potentiellement minées par des restrictions législatives qui limitent l’espace d’action de la société civile. Cette tension entre l’aspiration à la participation numérique et la réalité d’un espace civique contraint est le défi majeur que le Royaume doit surmonter.

Comprendre ce décalage est crucial pour l’avenir du développement marocain. Une véritable transformation numérique citoyenne Maroc ne peut s’épanouir sans un écosystème légal et politique garantissant la liberté d’expression, d’association et la capacité de redevabilité. Il ne s’agit pas seulement d’outils, mais de la confiance et de la légitimité des institutions.

Le Maroc a la capacité de transcender ce paradoxe en réaffirmant son engagement envers une démocratie participative pleine et entière. En levant les obstacles législatifs, en structurant la consultation publique et en renforçant le rôle des OSC, la technologie civique au Maroc pourra enfin libérer tout son potentiel, devenant un véritable catalyseur pour un Nouveau Modèle de Développement plus juste, transparent et inclusif. C’est un appel à l’action pour une gouvernance qui concilie l’innovation numérique avec les libertés fondamentales, pour un avenir où chaque citoyen marocain peut non seulement participer, mais aussi réellement influencer.

Décrypter les Implications : Vos Questions, Nos Réponses pour le Maroc

La Civic Tech au Maroc est-elle réellement en danger de devenir une « façade » ?

Les faits suggèrent une tendance inquiétante. Bien que le Maroc développe une infrastructure et des stratégies numériques ambitieuses, les récentes restrictions légales sur l’action des OSC, combinées à un cadre de consultation publique incomplet et à un manque de données d’impact, posent la question de la profondeur réelle de la participation. Si les outils existent sans la liberté d’action et la redevabilité, la participation risque de rester superficielle.

Quels sont les principaux obstacles à une pleine « innovation démocratique Maroc » ?

Les obstacles sont multiples : les restrictions législatives qui limitent la capacité des OSC à agir sur des sujets sensibles comme la corruption, l’absence d’un cadre légal global pour la consultation publique, la fragmentation des initiatives de renforcement des capacités des OSC, et potentiellement un manque de compétences techniques spécifiques pour le développement de solutions avancées.

Comment le Nouveau Modèle de Développement (NMD) est-il affecté par cette situation ?

Le NMD met l’accent sur la gouvernance inclusive et la confiance citoyenne. Si les citoyens perçoivent que leur participation est limitée ou que la capacité de la société civile à veiller sur l’action publique est entravée, cela peut éroder la confiance. Ce désalignement potentiel pourrait fragiliser la crédibilité des réformes et rendre l’atteinte des objectifs de développement humain et de transparence plus difficile.

Quelles actions concrètes pourraient être mises en œuvre pour inverser la tendance ?

Inverser la tendance passe par la révision des lois restrictives (notamment le Code de procédure pénale pour les OSC), la mise en place d’une loi-cadre pour la consultation publique nationale, l’harmonisation des programmes de renforcement des capacités des OSC, et un soutien accru aux initiatives de participation citoyenne numérique Maroc, en garantissant la liberté d’expression et d’association.

Les Révélations Clés en un Coup d’Œil

  • **Le Paradoxe de la **Civic Tech Maroc**** : Le pays investit dans la digitalisation de la participation mais restreint simultanément l’espace d’action des OSC par des évolutions législatives.
  • La Menace sur la Redevabilité : Les amendements au Code de procédure pénale limitent la capacité des OSC à lutter contre les crimes financiers, vidant potentiellement la gouvernance numérique Maroc de sa substance critique.
  • Désalignement avec le NMD : Ce paradoxe peut compromettre les ambitions du Nouveau Modèle de Développement en matière de gouvernance inclusive et de confiance citoyenne.
  • **Fragilité de la **Transformation Numérique Citoyenne Maroc**** : Sans un cadre légal protecteur et une volonté politique ferme, les outils numériques risquent de rester une simple « façade » plutôt qu’un moteur de changement profond.
  • Urgence d’un Réalignement Stratégique : Pour une véritable démocratie participative au Maroc, il est impératif de concilier l’innovation numérique avec un environnement de libertés fondamentales garanties et un soutien actif à la société civile.

Références

(1) [PDF] Independent Reporting Mechanism Action Plan Review: Morocco … ; 2025-05-06 ; 2025-10-15

https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2025/05/MoroccoAction-Plan-Review2024-2028ENfor-public-comment.pdf

(2) [PDF] Morocco-Green-Generation-Program-for-Results-Project.pdf ; 2021-05-31 ; 2025-10-17

https://documents1.worldbank.org/curated/en/245801608346893390/pdf/Morocco-Green-Generation-Program-for-Results-Project.pdf

(3) [PDF] National Urban Policy Review of Morocco | OECD ; ;

https://www.oecd.org/content/dam/oecd/en/publications/reports/2024/09/revue-de-la-politique-urbaine-nationale-du-maroc_a9f1c7de/af7ee02f-en.pdf

(4) [PDF] ICESCO-Index-of-Cultural-and-Creative-Technologies.pdf ; ; 2025-10-02

https://cmc.icesco.org/wp-content/uploads/2025/01/ICESCO-Index-of-Cultural-and-Creative-Technologies.pdf

(5) Morocco Civic Freedom Monitor – ICNL ; 2025-09-08 ; 2025-10-14

https://www.icnl.org/resources/civic-freedom-monitor/morocco

(6) Morocco Ranking in the Global Innovation Index 2025. – WIPO ; ;

https://www.wipo.int/gii-ranking/en/morocco/section/innovation-trends

(7) 2025 Alumni Engagement Innovation Fund (AEIF 2025) ; 2024-12-04 ; 2025-05-27

https://ma.usembassy.gov/2025-alumni-engagement-innovation-fund-aeif-2025

(8) Morocco – Open Government Partnership ; 2025-05-27 ; 2025-06-29

https://www.opengovpartnership.org/members/morocco

(9) The Canada Fund for Local Initiatives – Morocco (2025) ; 2025-06-24 ; 2025-07-10

https://www.international.gc.ca/world-monde/funding-financement/cfli-fcil/morocco-maroc.aspx?lang=eng

Auteurs/autrices

  • Le Dr. Merzak, Président Fondateur de l'« Institut Territorium » à Ottawa-Ontario, est un leader visionnaire et un stratège reconnu en matière d'innovation, de transfert technologique et de recherche pour le développement (R4D). Fort de son expérience de chercheur scientifique, le Dr. Merzak se dédie à la co-création de systèmes d'innovation sociotechnique territoriaux, essentielles pour l'autonomisation des communautés et l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que des cibles de neutralité carbone de l'Accord de Paris.

    Son approche, profondément enracinée dans le pragmatisme et la prospective, l'a conduit à pionnier des plateformes en ligne qui favorisent l'apprentissage social et la co-création de feuilles de route durables à travers la planification de scénarios communautaires. Parmi ses créations phares figurent geoscenarios.world, une plateforme dédiée à démystifier les événements mondiaux et explorer les scénarios futurs ; gotit.network (Global Open Territorial Innovation & Technology), visant à mobiliser l'intelligence collective pour la co-création de connaissances ODD ; et sustainopia.world, qui valorise l'influence de l'action individuelle et citoyenne dans la construction d'un avenir durable. Le Dr. Merzak défend avec ferveur l'idée que l'intelligence collective, la connaissance tacite et la pensée systémique sont les leviers indispensables pour co-concevoir des avenirs plus prometteurs, du local au national, avec une attention particulière aux défis et opportunités du Maroc.

    Son engagement se manifeste également par des réalisations majeures : il a catalysé des partenariats internationaux, fondé le Forum International de l'e-Gouvernement à Dubaï et le Forum International des Collectivités Locales au Maroc, et promu des projets numériques et durables à l'échelle mondiale. Avec une expérience managériale au sein d'une firme de biotechnologie française et des rôles de conseil dans ce domaine, le Dr. Merzak a également orchestré des événements B2B d'envergure mondiale dans des secteurs variés. Sur le plan académique, il a servi des institutions prestigieuses comme l'Université Paris-Saclay et le King's College London. Récipiendaire de nombreuses distinctions, le Dr. Merzak a largement contribué à la littérature scientifique et est titulaire d'un Doctorat en biologie moléculaire et cellulaire du cancer de l'Université Paris-Diderot, en plus d'autres titres universitaires significatifs.

    Le Dr Merzak a contribué à la conception de MASA (Maroc Scenarios Strategic Analyst), un agent d'intelligence artificielle analytique dédiée à l’étude des dynamiques du développement marocain. Il soutient la plateforme marocscenarios.world dans son effort de recherche et de diffusion des connaissances, en lien avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et le cadre des Cinq Capitaux Stratégiques.

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  • Mohammed Benahmed : Ingénierie, stratégie et vision pour le Maroc de demain, en alignement avec le Nouveau Modèle de Développement

    Mohammed Benahmed s'illustre comme un expert émérite incarnant l'alliance de l'ingénierie rigoureuse, du management visionnaire et de la finance stratégique, avec un parcours témoignant d'une quête constante d'excellence au service de l’émergence du Maroc. Son expertise s'est forgée sur le terrain dans des chantiers d'infrastructures hydrauliques et maritimes d'envergure, essentiels au Capital Productif et Technologique du pays. Au Fonds d'Équipement Communal (FEC), la banque marocaine du développement local, il a piloté le financement et l'assistance technique des communes et des régions, consolidant une connaissance intime des défis de développement territorial durable et contribuant directement à la réalisation des ambitions du Nouveau Modèle de Développement (NMD) en matière d'équité territoriale et de Capital Social et Institutionnel.

    Salué pour son expertise en recherche et innovation, son parcours a été couronné par le prestigieux Prix de l'Économiste en économie, gestion et droit (1e édition en 2005), soulignant son excellence dans ces domaines. Cette distinction atteste de sa capacité à décrypter les enjeux socio-économiques avec une rigueur scientifique et une vision systémique, qualités qu'il met aujourd'hui au service des stratégies et des politiques publiques. Visionnaire, Mohammed Benahmed déploie son expertise comme dirigeant d’un cabinet de conseil de premier plan (CBN Développement), spécialisé dans l'accompagnement stratégique des organisations gouvernementales et privées. Il impulse également des dynamiques d'innovation en tant que co-fondateur-président de l'Alliance Maroc Innovation et Émergence, avec la conviction que le progrès se construit par une vision éclairée et une action déterminée, s'inscrivant pleinement dans le renforcement du Capital Humain et du Capital Productif & Technologique du Maroc, tel que prôné par le NMD. 

    Son engagement pour un Maroc souverain se traduit par une volonté d'éclairer les décisions stratégiques, d'identifier les leviers d'une croissance inclusive et de promouvoir une gouvernance transparente au service du bien commun. Ces objectifs sont au cœur des orientations du Nouveau Modèle de Développement, visant à consolider la souveraineté nationale et à assurer un développement pérenne pour le Maroc. M. Mohammed Benahmed est diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat en génie civil/hydraulique. Il détient également un diplôme de 3ème Cycle en management des organisations de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca (ISCAE) et une maîtrise en ingénierie mathématique de l'Université de Metz, France.

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